Poker 52 sort de son mutisme … pour nier l’évidence avec beaucoup de talent.

« Ne pas exiger que toute la lumière soit faite c’est, de mon point de vue, se rendre complice de la destruction de la confiance et de la pérennisation de l’image détestable du poker. »

Bruno Louy

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Cette phrase devrait faire école comme tout jugement, en matière de droit pénal, finit par « faire jurisprudence »… Monsieur Bruno Louy, coach à l’école française de poker, disait ceci en substance dans un très bon article posté sur son mur FB (voir lien)  : « Que vont-ils (les joueurs) penser des journaux spécialisés qui ne se saisissent pas de cette affaire pour demander la vérité ou pire, qui tentent de noyer le poisson ? ». Il semblerait que la pensée et la plume de Bruno Louy et de Jérôme Schmidt (journaliste chez Poker 52) se soient croisés hier samedi! J’ai presque envie de dire ENFIN…

Je suis ravi, en tant que lecteur, par la qualité de leurs interventions écrites. Je parle de la forme rédactionnelle. Sur le fond, autant je suis d’accord avec M. Louy (qui ne le serait pas?) autant l’article de M. Schmidt est un modèle du genre « langue de bois » sur le fond. Sur la forme, un excellent vrai-faux plaidoyer.

Je m’explique : après avoir noyé le poisson sur une bonne partie de son article, Jérôme, (qui se doit de rester dans la politique du groupe) tente de diviser le monde en 2 parties : les bons et les méchants. Le blanc et le noir.  Le monde poker en 2 parties aussi : le live et le on line. Les jeunes et les vieux. Les livetards et les new wave. etc… Non, je crois qu’il est beaucoup trop simple de parler de coalescence comme vous le suggérez! Vous parlez ensuite antagonisme pour conclure à un déchirement de la profession. Là ou il n’y a que compétition entre joueurs. Puis vous dites avoir lu les 70 pages de commentaires sur forum CP, où la tendance est majoritairement contre les 2 joueurs soupçonnés de triche puis vous y mêlez habilement quelques 10% de commentaires idiots et farfelus pour semer le doute sur les 90% sérieux.

Vous finissez par écrire ; « Le faisceau de preuves apporté par la vidéo-montage de Bouya est réel, fort et plus que troublant. » Mais vous ne pouvez vous empecher de démolir ces propos comme s’ils vous brulaient les lèvres. Vous allez jusqu’à suggérer que M. Partouche aurait pu depuis longtemps ressortir les images, mais sans utiliser la force (soit disant force) de votre support.

Et ensuite votre article tente de déstabiliser M. Bouya de manière intelligente.

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♣ Vous parlez de théorie du complot, et suggérez la science fiction…

♥ Vous parlez de M.AF.I.A. ou de légendes urbaines…

♠ Vous évoquez barricades et révolution… cela prête à rire..

♦ « Bouya est un mauvais accusateur à de nombreux niveaux. » je cite Poker52

♠ Vous vous moquez ouvertement de vos lecteurs en occultant le témoignage du joueur italien arrivé 3° qui avait « senti » la fraude et refusé de serrer la main aux « vainqueurs ». Vous dites : « à part un extrait en italien, que personne ne sait traduire »  Quel humour! Si Poker52 n’a pas de quoi s’offrir un journaliste bilingue, il existe des serveurs de traduction gratuits…

♣ Le montage de M. Bouya ne vaut rien car la musique qu’il a choisie est celle d’un célèbre film sur la Mafia. Ah oui Jérôme? Il aurait du choisir une contine d’Andersen ou les Bisounours ?

 Vous demandez : « Quelle instance appeler en renfort pour trancher » ? Devant votre désarroi, je vais vous aider, Jérôme de Poker52.

1. Au lieu de mettre à la une la tête d’un jeune gagnant de tournoi que l’on ne reverra pas de sitôt, sortez un numéro spécial avec en première de couverture : « Question à M. Partouche : où sont les originaux des enregistrements? Y a-t-il eu accord ou non entre le joueur turc exclu du même PPT et le groupe éponyme » ? Votre journal en sortira grandi.

2.  Autre question à PP : « Jouez-vous la montre en pensant à un tribet light de M. Bouya lorsqu’il affirme détenir le streaming complet? »

3. Faites un article de fond sur la totale incapacité des prétendants à défendre les joueurs de poker dans leur ensemble, s’ils sont liés à des médias, à des rooms ou à certaines personnes morales ayant des intérêts financiers dans l’industrie du poker. D’ailleurs, ces derniers ne sont pas ce jour dans le bureau de Partouche, il sont en train de jouer à Deauville.

4. Cessez de railler les hommes. Pasqualini n’est ni une icône, ni une idole (sauf pour quelques cercles d’initiés). Les clichés et poncifs du genre « il va prendre le maquis » ou « Rossi a disparu » ou « Bouya se fait sa pub »…ne sont pas d’actualité.

5. Prenez conscience du fait que dénoncer une telle opération sur près de 2 millions d’euros, nécessite plus de courage que de refuser une clope à un voyou! Et pourtant, de cela aussi, on peut mourir… Cela n’est pas un jeu, Jérôme!

Enfin, croyez-vous au fond de votre conscience, que Monsieur Bouya prendrait des risques aussi énormes si :

1. il n’avait pas bordé le dossier?

2. Pour prendre un billet de 10 000 euros sur quelques bouquins vendus?

Soyons raisonnable!

Dernier point : puisque vous vous targuez d’être les leader du poker en France, déposez plainte contre x et portez-vous partie civile. Ce sera la preuve de votre réelle volonté d’apporter votre collaboration à l’établissement de la VERITE.

Il n’y a pas d’amis dans les jeux d’argent… juste des copains de tables…

C’est pourquoi je souhaite beaucoup de courage aux futurs acteurs du futur syndicat ou de la future Fédération de poker, car les livetards ont compris, cette fois, que les centaines de milliers de joueurs (petits) qui aiment le poker, ne sont pas prêts à mettre 10 balles dans leur « machin » pour qu’ils aillent diner avec des « casinotiers ou patrons de presse », ce, à leur santé, et en frais généraux! Les moutons se rebellent. Cela fait drôle pour certains qui pensaient tenir la bride à tout ce petit monde.

Janluk Bertet.