Blacksuccube. Il peut tout comprendre car il est plusieurs. Il ne cesse de penser car même le sommeil ne lui permet pas de se mettre off. Simplement, il change de rôle. Je ne dis pas que nous sommes identiques, encore moins égaux, simplement que nous avons bénéficié du même mode d’assemblage. Sauf que je suis seul. Et que l’arthrite me guette, interdisant en cela, une gymnastique et souplesse fort utiles à l’exercice demandé. Un coupé contre un break de chasse, mais le même concepteur, voire constructeur ou assembleur. Pas créateur. Bref : technological wonders ? Donc à 2 nous serions 6 ? Unfortunaltly, there are some technological wonders, we cannot put together, yet ! Dommage, non ? Peut être pas. Qui sont-ils donc ?
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Le problème que je crois discerner, ce problème récurrent, est que le modèle BS3 ne peut à aucun moment subir de « bourrage papier ». Il ne fonctionne qu’on line et en 3D. Le temps n’est qu’un désagrément mineur, car il semble parvenir sans trop de problèmes, à boucler ses réunions de W dans les temps, tout en posant les bases d’un article qu’il n’a pas vraiment envie d’écrire… flattant en pensée la crinière rouge de l’une, la croupe de l’autre, fumant un joint virtuel avec la tige. Il prépare dans le même instant les réponses aux aficionados du link « afin de leur rendre la pareille » dit-il, voire les mièvreries d’usage qu’il se sent obligé d’écrire aux quelques autres qui font leur propre promo en essayant leur prose (via un commentaire banal), sur un billet du maestro… Ces renards ont bien compris qu’un commentaire sur le plus simple article de BS3, leur vaudra plus de « lectures » ou passages furtifs, qu’un billet (leur semblant génial), mais publié sur leurs propres supports souffreteux ! Et il a déjà en tête le retour à la maison, le licenciement de 14 personnes demain et le déjeuner dominical de sa troupe…
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Le temps, cette chose toute relative que le modèle BS3 a définitivement réglé, grâce à Foucault et à une erreur d’interprétation extrêmement rare pour Succube. Le pendule devint LA pendule. C’est par sa seule volonté donc, que Cyrille apprivoisa le temps. Cette entité semi-humaine, tri-génique et trigénèse, tridimensionnelle, indéfinissable, inclassable, incassable, calviniste et calvitiesque ne pouvait trouver ailleurs qu’en Teutonie, botte à ses pieds en terme de job quotidien. Esprit pointu, rappelant en cela le casque prussien, un peu d’amertume évoquant l’amande amère de l’acide prussique, solide voiture gardant en cela l’esprit bavarois, répartie cinglante, ne s’avouant jamais vaincu, souvenir des revanches successives de 70, 14 et 39, Tibère garde le côté pratique de ses aïeux, de ses exploiteurs germains et en sus la nostalgie parfois, du saint empire romain germanique qu’il préfèrerait vraisemblablement à l’Europe sous l’égide de laquelle, il survit. Préférant les alliances qui rapportent plutôt que les mésalliances justifiées, il évoque toujours en justification finale, Umbertto Eco, Foucault et un vieux traité du 7 juin 1494. Ce qui justifie nos doutes quant à une éventuelle descendance par la cuisse gauche, de Sa Sainteté le Pape Alexandre VI (Borgia). Puis il nous montre immanquablement une carte de l’Europe, qu’il redessine et colorie chaque soir de mémoire. Il lui arrive même de lâcher, hors son entourage immédiat, des « Ach so » révélateurs certes, (mais de quoi?) que lui seul semble pouvoir définir, mais que d’autres, parmi ses amis « pêcheurs au gros », auraient tôt fait que dis-je, s’empresseraient de mal interpréter… Ou encore des « hecho » en italien, qui laissent à penser que son esprit galope très loin de nous (et même d’Umberto) mais tout près de Florence. Tiens ! parlons de son aspect propret : n’évoque-t-il pas d’avantage les effluves des beaux quartiers de Köln que les bas morceaux d’Anvers ou de Gand ? Voire les rives occiden-sales du fleuve où se baigne et chante la Lorelei ?
Bref qui sont-ils réellement ces 3 personnages ? Sont-ils faits de chair et d’os ? Des mémoires vives ? Où sont-ils nés ? Sont-ils seulement les fruits de l’union sacrée d’un homme et d’une femme ? Ou seulement un ou plusieurs personnages issus de l’imaginaire de Dan Brown ?
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Cyrille n’a pas fait latin-grec, possédant par la naissance (de Tibèrius donc) le latin infus. Il se passionne pour le grec et tombe en arrêt devant la personnalité de Diogène. Le grec ancien n’a pour lui aucun secret. Grand admirateur du siècle de Périclès, il s’attache plus spécialement à démontrer les injustices sociales provoquées par des personnages comme Crésus. Sa thèse de fin d’étude (mais quel étudiant était-il?) a en fait été transformée en 3 essais (romans) distincts, ce, par dérogation spéciale accordée par Martine Aubry, laquelle lui aurait inspiré plusieurs passions… dont une, syndicale. Son premier essai : « l’himation pourpre ». Le second : « Tous en chiton, tous au chichon ». Et le dernier : « Oh Crésus que ma joie demeure » où il s’identifie si bien au personnage, que d’aucuns ont déclaré qu’il était sûrement tombé sur un manuscrit de l’ancienne Lydie, conservé miraculeusement, tant son récit colle au personnage dans les moindres détails. D’autres avancent des hypothèses plus hasardeuses, dignes du même Dan Brown d’ailleurs… BS3 ne s’arrête pas aux langues mortes. Il les rend vives et mordantes en répondant en slang aux hooligans, le monocle à l’œil aux adeptes de Willhem II ou en fureur aux admirateurs de Baldur Von Schirach. Le français n’est jamais source de tracas pour lui, car ses réponses aux billets argotiques ou scatologiques de ses relations, fusent comme les pets de leurs auteurs sur la toile du Web… Il renvoie de temps à autres, les français à leurs chères prétentions, leur rappelant à l’occasion d’un bref séjour outre Rhin, l’hygiène et les bonnes manières. Ce que d’aucuns admettent comprennent mal. Le plus surprenant, d’après ses origines et lectures favorites, est qu’il met bien mieux en scène le côté romain et latin du trinôme médiatisé MAIS secret, que l’aspect suisse-roman du protestantisme genevois rigide qui colle à son physique et le met en scène à ses heures (de travail par exemple). Alors quand on a fait le tour (ce qui est un leurre) de ses 3 personnages et que l’on souhaite en tirer une synthèse (gageure que je laisse à ses lecteurs), nous, JL, aimerions brosser le portrait du 4° personnage. L’homme. Mais existe-t-il en réalité ?
Image à la une : « la mort de Démosthène ».
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4 commentaires
Par blacksuccube
le 7 mars 2013
Bouh, je suis ému, sisi. globalement trés bien documenté 🙂
Euh, petite précision, j’ai fait latin mais pas grec.
j’avais oublié que j’avais fait ta bio également, mais la mienne était détournée 🙂 et romancée
http://www.blacksuccube.com/la-vie-cachee-des-blogueurs-part-1-jan-luk-bertet/
Kénavo l’ami 🙂
Par Janluk
le 7 mars 2013
…Oui mais là, je parlais de Tiberius, pas de Cyrille.
Bonne journée !
Par blacksuccube
le 12 février 2014
lol, deux commentaire (now 3). Toi et moi, je ne fais pas recette et c’est tant mieux. 🙂
Par Janluk
le 12 février 2014
lol en effet ! Tout n’est question que d’opportunités en l’occurrence.
Toi tu n’as pas le temps, moi je l’ai. Je n’ai rien demandé, j’ai été sollicité.
Tant mieux ? Ou tant pis. 😉