Machines à sous : du XIX° siècle aux casinos en ligne…
par Janluk le 27 mai 2013 • 14 h 03 min 9 CommentsL I B E R T Y B E L L
Elle ressemble d’avantage à une caisse enregistreuse des années 60 qu’à un bandit manchot du XIX°. La Liberty Bell, première machine à sous, porte le nom de son inventeur entre les 2 cloches : Charles A. Fey. Les « Slots machines » en anglais (ou bandits manchots) portent bien leur nom. C’est à San Francisco qu’elles ont vu le jour, il y a plus d’un siècle, en 1898. La Liberty Bell a connu un énorme succès qui a révolutionné les salons de jeux de l’époque. D’une part, parce qu’elle était beaucoup plus petite que ses consœurs en bois. D’autre part, parce qu’elle possédait un marquage sur la périphérie des 3 rouleaux et non plus à l’intérieur. Alors que les machines à « roulette »s n’offraient qu’une centaine de combinaisons, la Liberty offre désormais 10 arrêts par rouleau. Cela signifie 1000 combinaisons possibles au lieu de 100.
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Après l’invention révolutionnaire de Charles Fey, la popularité des machines à sous fit de nombreux jaloux dans l’industrie des casinotiers en herbe. Un fabriquant de machines diverses (du nom de Mills) commercialisa une slot machine, copie quasi conforme de celle de Charles Fey. Bien d’autres fabricant suivirent le mouvement et copièrent la Liberty Bell.
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Le développement du marché des machines a sous, généra d’une part leur industrialisation et d’autre part, très rapidement des Lois anti-jeux. Celles-ci furent votées à la fois pour protéger le public de la « diabolisation » engendrée par ces machines (pervertissant les bons américains de leurs religions respectives). Mais aussi pour protéger les joueurs d’un nouvel engouement jugé par trop… inégal, voire malhonnête. Ces bandits manchots auraient bien pu voir leur carrière définitivement stoppée, si le fameux Mills n’avait eu cette « géniale idée » promotionnelle, d’adjoindre à ses machines à sous, des distributeurs de bonbons. Le marketing direct et la promotion virent le jour, ajoutant en sus des PLV annonciatrices du XX° siècle… Les machines à sous devinrent des distributeur de confiseries. Pour faire bonne mesure, Mills remplaça les symboles existants par des fruits : citrons, cerises etc.. aux lieux et places des as rouge ou noirs… Les symboles aussi sont ludiques et assimilés aux goûts des bonbons. Beaucoup de sucré dans des bouches parfois amères, mais toujours une salade de fruits dans les yeux et les mémoires… Les joueurs auront alors le droit de continuer à jouer. Le principe reste à peu près le même, mais lorsque le joueur met sa pièce dans la machine, c’est un acte volontaire d’achat de bonbons. Ensuite seulement, si la combinaison des rouleaux est gagnante quand l’acheteur tire le manche, alors le joueur remporte boissons ou autres… échangeables comme dans les bars parisiens des années 90 contre de l’argent, derrière le comptoir ! Longue vie aux machines à sous !
Après 14-18, la France a proposé à La Loterie Nationale les Gueules cassées. Mills, avec ses manchots, propose un genre nouveau d’invalides civils…
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Il faudra attendre l’arrivée de Georges Santa Maria, (qui se trouve être mon oncle par alliance donc par hasard), fondateur du groupe familial Bally France, pour que s’ouvre une ère nouvelle de machines à sous. Celles-ci ont su traverser 1 siècle et demi avec le succès qu’on leur connait. Leur facilité d’utilisation, leur aspect ludique en fait fait le jeu le plus populaire de casino en dur et aujourd’hui, dans certains pays, on line. Leur design très attrayant avec leurs rouleaux clignotants multicolores et surtout leur fameux bruit métallique de pièces qui tombent dans l’escarcelle des joueurs, attirent ceux-ci comme un aimant, dans tous les casinos du monde. Les machines à sous sont de plus en plus jouées dans les casinos en ligne où elles sont devenues très populaires depuis quelques années, grâce à l ‘explosion du Net dans le monde entier. Leur adaptation aux dernières technologies et nouveautés en terme de sécurités liées à Internet (et surtout leur mise en conformité avec les Lois s’appliquant à chaque pays proposant ces jeux), ont fini par rassembler en toute confiance, un large public. Des effets sonores et graphiques sans précédents, des thèmes ludiques, une multitude d’options de jeux parviennent à s’adapter à chaque style de joueur on line.
Ces casinos en ligne offrent un choix de machines à sous progressives ou encore classiques. Les jackpots sont devenus vraiment énormes, très impressionnants. Ces casinos en ligne proposent désormais aujourd’hui tous les jeux traditionnels, y compris le poker… mais le jeu roi reste la machine à sous, qui reste d’ailleurs, le symbole de nombreux casinos… Bonne chance !
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Les liens mis à la disposition des lecteurs, sont là à titre d’exemple. Ils ne sauraient constituer une caution morale de notre part, ni se substituer aux Lois existant dans notre pays.
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9 commentaires
Par brduke
le 27 mai 2013
Sujet historique intéressant, proche du poker, tout au moins par le plaisir du jeu, l’appât du gain, les lieux en dur ou virtuels, l’addiction…
Vivement la suite (ce collectionneur exceptionnel n’aurait-il pas + de 1000 pièces de collection ?)
Par Janluk
le 27 mai 2013
si entre 1000 et 2000 suivant saison et humeur… en ce moment environ 1200 pièces.
Par Mibrant
le 27 mai 2013
Bien bel article qui nous plonge dans l’histoire des jeux de hasard fin XIXème. L’envie de jouer remonte probablement encore plus loin dans le temps … signe que c’est pas près de s’arrêter.
Par Janluk
le 27 mai 2013
Oui, il y a eu des machines avant la Liberty Bell, mais quand je serai allé chez mon ami collectionneur, j’en saurai plus… Merci Mibrant
mibrant.over-blog.com/
Par brduke
le 28 mai 2013
Les jeux de hasard remontent à l’Antiquité, notamment chez les égyptiens, très friands de jeux…
Par Janluk
le 28 mai 2013
Il parait que César aurait gagné les faveurs de Cléopâtre au jeu, grâce à une combinaison gagnante : -os-os-os-
🙂
Par Jean-François Quintel
le 29 mai 2013
os court, lol!!!
Par Ronan LE ROUX anonyme
le 29 mai 2013
Les jeux de César ou les jeux de hasard ? je n’y comprend plus rien !
Pinnochio et Cléopatre ont ils un lien de famille ?
L’Antiquité était-elle l’anti-chambre du poker ? un jeu réservé aux nantis ?
Je veux de l’investigation sur ces sujets
Par Janluk
le 29 mai 2013
Monsieur X.
Ah les anonymes du Grand Cirque ! Cléopâtre et son nez, Patrick et son …nez aussi mais en bois ! Nezenmoins, qui est Geppetto ? Mes investigations ne peuvent remonter au delà de ma présence en ce bas monde (j’ai 2200 ans). J’ai vu beaucoup de choses mais n’ai jamais rencontré Geppetto ! sans doute un exilé italien ?
Le point commun entre Cléo et Pinok ? Ils s’astiquaient tous deux avec de la cire antique et du Baranne je pense !
JL (anonyme)