Des rencontres saugrenues et fortuites, qui se sont avérées drôles à terme et qui font de bons souvenirs. C’est cela aussi un blog. Pas seulement des prises de position sur des sujets précis. Ou prendre parti à propos de polémiques.
Bien sûr, cela attire moins de lecteurs, mais ceux qui me liront sont à l’évidence des lecteurs éclectiques. Ils désirent simplement sourire de mes maladresses ou tout simplement du hasard des rencontres de la vie.
Après tout, ça sert à cela aussi un blog. Ah, les souvenirs !
Partie 1 déjà parue.
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Partie 2. Pour faire plaisir à Ollivier, Nicolas, Michel, Coralie, Thierry… entre autres, qui en ont redemandé.
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Un jour de 88 ou 89, coup de fil d’un gamin de 20 ans, qui a une tchatche d’enfer. Au bout d’un quart d’heure, mon téléphone était englué. Impossible de raccrocher. Pour m’en débarrasser, je l’invite le soir même au restaurant (il habitait Bourron Marlotte (loin en Seine et Marne sud) et je me suis dis, il ne viendra jamais rue de Chabrol près du marché St Quentin. Hé si, il est venu, avec son air con, sa vue basse et son sourire enjôleur. D’un abord sympathique, enrobé comme il se doit pour un futur commercial rassurant, je l’emmène au Chateaubriand, le plus grand Italien de Paris selon moi, une * au Michelin. Il se régale, on parle, (il parle) il connait tout le monde (ou presque) il a un associé Pascal, et il veut tenter sa chance dans la pub. Deal. Je monte sa structure avec mon conseil juridique, mon comptable et lui dédie une secrétaire pour ton turbin. En échange, pas de facturation, prêt des bureau gracieux, mais on facture toute ses créations publicitaires. Comme cela, il ne prend que sa marge brute et pourra faire les comptes 6 mois plus tard. On a passé des moments à rire, à déconner, à rencontrer des gens, à prendre des budgets (insolvables)… Bref, on s’est quittés bons amis et je crois bien lui avoir dit : « Ton style est théâtral, tu devrais faire du cinoche mais pas chez nous 😉 » Il a suivi le conseil, il vit, je crois avec Vanessa Demouy et s’en sort très bien… sur les planches ! MDR. Un sacré phénomène ! Super vif et sympa.
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MONTICELLO
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A Monticello, où j’ai quand même passé de nombreuses vacances, l’apéritif du soir (17 heures) était bien évidement le plus sacré de tous les apéros. Il y avait bien sûr la Heineken du matin (rafraichissement oblige), l’apéro du midi (anis gras obligent), le rince cochon de l’après-midi Tuborg œufs mayo… la pétanque et l’apéro du soir. A ce dernier étaient conviés les copains du cru : épicier de l’Ile Rousse, François Paoli, les pilotes de Canadairs, la capitainerie du port, la Kommandantur de l’aéroport de Calvi… Les 2 bars extérieurs étaient pleins… pas que les bars. Thomas était encore jeune et le père de Jacques, malgré son âge, n’était pas le dernier à plaisanter.
La villa est bâtie sur un promontoire, en haut de la colline de Monticello. Comme disait Jacques, sourire au lèvres et sans s’adresser à personne en particulier : « En s’y prenant bien, les 3 canadairs de patrouille devraient pouvoir arroser nos plantes ou verser 2 ou 3 gouttes d’eau dans nos Ricard, à l’heure du survol journalier de la patrouille ? (13.30 ou 14.00 heures)… Dès le lendemain, 14 heures, nous sommes à table : Dutronc grand-père et grand-mère, Dutronc Jacques et Françoise, Thomas, Jean Luisi, mon ex épouse (plus fana bronzette que déconnage) et moi-même.
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Dès le lendemain donc, un énorme vrombissement nous fait tourner la tête côté vallée. Imaginez 3 monstres jaunes, les soutes remplies de flotte, qui tentent de redresser en tirant à mort le manche pour ne pas heurter le sommet… (où nous sommes) dans un bruit d’enfer. Les 3 yellow water’s cabs passent à 60 mètres au dessus de notre tablée dans un bruit de sur-régime étourdissant. Les 3 générations de Dutronc sont bidonnées et lâchent quelques pets d’honneur (tradition familiale). Jean et moi rigolons en douce, vu l’air peu amène de « la grande ». Françoise n’a pas apprécié et nous promet les pires retombées si cela se reproduit…
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Lendemain même heure, dernier passage pour l’honneur de l’Aviation Civile, cette fois à quelques 40 mètres d’altitude. Catastrophe évitée de peu… Mêmes rires, même colère de Françoise qui se lève et va téléphoner à 2 ou 3 personnes qui vont faire cesser cette plaisanterie qui a, selon elle, assez duré ! Il est question de mise à pied, de blâmes… Bref, cela se finira par un diner avec les autorités et les « coupables » qui font amende honorable et jurent de ne plus recommencer… Jacques en redemande, cette fois à 20 mètres et en battant des ailles. Personne n’a relevé ! Cool la Corse…
Bon, je pourrais vous raconter comment on a arrêté un camion blindé de la Brinks pour nous servir de taxi, mais cela a mal tourné pour le chauffeur. Pourquoi Jacques a fait reboucher sa piscine avec de la terre végétale, tout en laissant dépasser le plongeoir. Comment on a embarqué (presque) de force notre conseiller fiscal (Yves Léonetti) dans un Lear Jet au Bourget, à 11 heures du matin, pour déguster une oursinade à Monticello… qui a duré une semaine. Et tant d’autres choses ; mais ça fait quand même radoteur… voire vantard. Pas grave, je suis un vieux con ! 😉
Bon. Stop, j’arrête là. Les souvenirs, je les garde pour les Résidences Acacias ou Hortensias… ;).
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3 commentaires
Par brduke
le 12 août 2014
J’en veux encore ! RDV au bar des Acacias, 18.30 PM, jeudi. (j’amène l’eau^^)
Par Janluk
le 12 août 2014
Je prendrai un Canadair Dry…
Par Ollivier
le 13 août 2014
Toujours aussi excellent Capt’n …