Dans le poker, mais aussi dans le notariat, les officines pharmaceutiques, les cabinets d’avocats, les études d’huissiers de Justice, les cercles de jeux et les casinos.
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Demain je rédige des actes et je monte
ma Caisse de Dépôts et de Consignations
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Au fur et à mesure que les métiers sont appelés à disparaitre, au nom de l’égalité des chances et de l’arrêt (fictif) de la distorsion des salaires, c’est la France entière qui va se retrouver en rupture de ban. Permettre à des Net-officines de prendre le travail d’un docteur en pharmacie ou d’un docteur en droit, c’est prendre le risque de voir les notaires défiler dans la rue ! Du jamais vu. (Je crois que c’est fait, ce jour, 17 septembre 2014). Un peu comme si les sénateurs décidaient de faire, dans les jardins du Luxembourg, une painting ball war ! Impensable ! On a vu 500 000 emplois supprimés, avalés, phagocytés par le Net dans le domaine des arts graphiques. Macintosh (Apple) et Bill Gates (tout le reste) ayant réussi à supprimer ces métiers nobles de graphistes, de typographes, de photograveurs et d’imprimeurs. Métiers confiés aujourd’hui à des secrétaires ou assistantes, ne connaissant bien entendu plus le BA-BA de leur job originel. Mais croyant posséder l’art et la manière à la fois d’un créatif, d’un graphiste, d’un compo-graveur voire d’un imprimeur offset ! Un secteur sinistré, mais qui n’a pas fait de bruit. Seuls les métiers comme les ambulanciers, les camionneurs, les agents d’Air France, de la RATP ou de la SNCF, peuvent faire du bruit et bloquer l’économie. D’un clic, d’un seul.
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Demain j’achète ma plaque de Police
et je verbalise sur Internet…
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La distribution avale tous les secteurs économiques.
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Il suffit de voir les empires créés par les distributeurs en termes de voyages, assurances, banques, organismes de crédit à la consommation… Voyons :
Le secteur santé. Vous montez demain un site internet pharmaceutique : il vous faut quoi ? Un gérant de paille et 5 ou 6 pharmaciens diplômés que vous allez bien rémunérer, 2 ou 3 millions de trésorerie d’avance pour monter le plus beau site du monde, communiquer et retourner le cerveau des consommateurs (avec l’aval du gouvernement). Même principe exactement que les usines virtuelles Valeo, AD, Oscaro.com, etc… Les gouvernements raisonnent à court terme. Les vieux dans les petites communes ne sont pas un problème à moyen ni à court terme. De même que les espèces vont disparaître, les petites pharmacies mourront. Vive le virtuel.
Juridique. Idem pour créer des « officines de divorce à l’amiable ». Demain, Mulliez, Leclerc et autres Pinot y viendront ! Ces lois scélérates (crées par des faux diplômés et escrocs en col blanc (Cambadélis, Thévenoud, etc…) tuent les diplômés-entrepreneurs, réduisent la fracture sociale en supprimant une caste (celle des grands bourgeois) et en rendant plus riches les investisseurs nantis et plus pauvre la classe déjà très moyenne. Bravo Mitterrand, Sarkozy, Hollande et consorts.
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Poker. Je n’ai pas dit que les gouvernements forçaient les patrons à avoir recours au marché noir. J’ai écrit que ceux-ci induisent fortement ces dérapages ! Hé hé… 😉
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On veut jouer dans la même cour que les américains en copiant leurs jeux, leurs business, mais avec des règles économiques datant de Colbert ou Richelieu. Combien d’acteurs et de joueurs dans ce micro secteur ? Je ne saurais le dire. A noter que les échos et informations sont inversement proportionnels à la taille des secteurs touchés, dès qu’il y a intervention de la Police ou scandale (monté médiatiquement en épingle). Les uns font du bruit en amont, battent le rappel des troupes syndicales et médiatiques et parviennent à percevoir une aumône. Les autres se font éclabousser « grave » (à tort ou à raison, peu importe) en aval. Cf ACF. Le problème des cercles et casinos est récurrent. Ils gagnent de l’argent avec un secteur économique (slot machines, black jack, roulette, multicolore…) mais ils n’en gagnent pas dans le secteur poker. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils en perdent, c’est faux. Mais ils n’en gagnent plus en direct. Ils n’en gagnent que par ricochet. C’est à dire que les sortants d’un tournoi MTT resteront à 80% dans le cercle ou le casino où ils se trouvent et continueront de dépenser sur leur lancée : jouer, diner, danser ou consommer sur place. Donc, appelons cela un produit d’appel pour faire venir le columbidae dans l’établissement. Le reste n’est que marketing, donc littérature ! Attention, je n’ai jamais dit que c’était bien de pratiquer ces méthodes : la Loi est la même pour tout le monde. Mais je ne peux m’empêcher de penser (pas d’en faire une morale) que je ne leur en veux pas d’avoir tenté le coup !
Je leur en veux plutôt de s’y être mal pris,
donc fait prendre 😉
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Problème récurrent : lorsque vous allez voir un casinotier lambda, (même dans un petit bourg de province) en lui disant : « J’organise un tournoi de 100 personnes avec un buy in de 100 euros + 20 euros » (par exemple de frais et rémunération pour l’organisateur), vous pensez être reçu comme un roi, comme le PdG de PokerStars. Et le directeur vous explique qu’il peut vous faire une faveur une fois, mais pas deux. Pourquoi ? Déplacement des croupiers, prise de personnel intérimaire, désorganisation des habitudes en Cash Game et/ou Sit & Go, etc… Je ne dis pas, loin de là, qu’il n’y a qu’une solution : prendre des croupiers ou barmen au black. Je dis simplement que toute entreprise non collectiviste se doit d’être rentable.
Sinon, où serait l’intérêt de se casser les nut’s à bosser 15 heures par jour ?
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9 commentaires
Par brduke
le 17 septembre 2014
Quel beau métier presque disparu (parmi d’autres que tu as cités) que celui de typographe ! De l’art !
J’ai eu l’occasion d’y toucher d’un doigt pendant 3/4 ans (en 1980) lorsque je commercialisais des systèmes Offset.
Goût du détail, précision, respect de la règle juste… qualités requises et travaillées durant 5 années d’apprentissage pour le futur typographe de l’époque…
Son but : faciliter la lecture ! Qui elle-même aidera à l’écriture !
Tout change… et pas forcément en bien… Combien savent lire aujourd’hui ? Non non, je ne parle de « sms »…
Par Janluk
le 17 septembre 2014
Trois ou quatre ans, c’était suffisant pour connaître à fond sa casse typo… Cinq pour être un Maître. (D’où les Cap (majuscules en haut de la casse) et les bas de casse (minuscules)…)
Au XVIII° siècle, on était Maître typographe et on avait le droit (par le Roy) de porter cape et épée… 😉
Par philippe gauthier
le 18 septembre 2014
tout est dit comme dab une pure merveille de te lire vieux croulant breton presque juif par amitié naze.
je t’aime et envie de te dire …rien…. si une pizza???? qui paye??? ben la semaine prochaine rdv avec david,(le soir donc commence a demander a ta douce la permission de sortir avec le mytho) je vais le faire payer le DUCCI, faut bien que tu bosse tes rumeurs et qu’on mythonne un peu pour le mois d’octobre.
Autre chose jai lu , vu que le black qui succube avait du lacher son blog, désolé et bonne chance a lui!!!
zoubi
Par Janluk
le 18 septembre 2014
Quand tu veux avant ton départ !
Black succube ? Il n’avait rien à dire (et le disait très bien du reste). De plus, il a été gaulé en pleine « action » avec mama dans un vestiaire délabré qui servait de salle de repos à des joueurs de poker amateurs…
Son retrait de licence de blogueur lui a été signifié par l’Ethique Poker (nouvelle commission du bon goût) non pour l’acte qu’il essayait en vain d’accomplir,
mais pour le choix qu’il avait fait en terme de partenaire ! 😉
Saluti !!
Par saint-claude
le 22 septembre 2014
décidément il manque de goût ce blacky !
Par Janluk
le 22 septembre 2014
Black is black !
Par Nathalie
le 27 septembre 2014
Si je peux avoir votre mail pour contact
Par Janluk
le 27 septembre 2014
bien sûr !
Par jean
le 1 octobre 2014
Témoignage.
Je vous avoue que ça ma laisse pantois. J’ai lu que l’architecture (mon métier) faisait partie des métiers protégés et privilégiés et qu’il fallait changer cela.
La solution pour s’attaquer au « privilège » ? « D’abord » permettre le contrôle des sociétés d’architecture par des non architectes.
Bon. Alors, l’architecture, c’est un métier où on est extrêmement mal rétribué (car on peut difficilement parler de gain financier), pour des compétences requises très vastes, un travail énorme, techniquement et conceptuellement toujours d’actualité, et des responsabilités très étendues envers des clients finaux jusqu’aux personnes qui se sentiraient touchées par un projet, au niveau de l’urbanisme et de l’environnement. Depuis peu on nous demande de garantir les performances physiques des matériaux utilisés sur 10 ans.
L’ensemble nous amènent à payer une assurance obligatoire qui nous coûte une bonne partie de notre chiffre d’affaires.
Je vous laisse imaginer ce qu’il en adviendra lorsque d’autres intérêts que ce pour lesquels un architecte se forme toute sa vie venaient à prendre le contrôle et nuire à la garantie auquel s’attend à juste titre le client final. Je vous laisse aussi imaginer ce qu’il en adviendrait de mon intérêt pour mon travail et ce qu’il en sera de ceux qui l’exerceront, architectes ou pas, quand on demandera à l’architecte « de nom » de signer un projet et encaisser les responsabilités de quelque chose qu’il n’aura pas initié et maîtrisé, et dont au mieux, le seul intérêt serait un salaire. Il n’y a que dans la tête d’un petit fonctionnaire méconnaissant de la société qui le nourrit, que de telles idées pourraient germer.
On détruit une structure de confiance très difficile à mettre en place pour faire oublier que les vrais privilégiés, que la compétence ne justifie pas, sont un grand nombre de fonctionnaires, et notamment les hauts-fonctionnaires, et des emplois à statuts spéciaux qui ont évolué pour n’avoir plus de contrepartie aux privilèges.