Koraly Kinect : « tout voeu tout flamme »

« Vous avez fini avec vos messages groupés de m..de ?

Quand vous aurez compris que je m’appelle KORALY, vous pourrez alors m’envoyer un message de « Bonne Année ». Ne venez pas vous plaindre si il n’y a pas de réponse… Quant aux numéros qui ne sont pas enregistrés et qui ne signent pas… Bon, hé bien là, vous êtes VRAIMENT foutus ! Vous pouvez toujours attendre une réponse…

Et SURTOUT…  attendez longtemps !

 A bon entendeur… SALUUUT ! »

Post FB de Koraly. Elle m’a devancé de quelques heures. C’est amusant, j’allais pondre mon premier papelard de l’année en titrant : « Poker et bonnes manières : les vœux pour l’an neuf ». Puis j’ai vu le coup de gueule enfin… de bouche (pulpeux) de notre belle et sublime ambassadrice plénipotentiaire, Mademoiselle Koraly Kinect !

Merci Koraly, j’enchaine donc sur ton message fort bien pondu, clair et net, posté sur le mur de ton FB. Ce que Koraly a su écrire en quelques lignes, je vais l’écrire de manière plus développée, en rappelant les bonnes manières (souvent vieillottes, voire désuètes et surannées, issues des us et coutumes des siècles passés) et surtout ce qu’il faut ou faudrait ne pas faire. Ceci écrit, 99% des gens s’en foutent. A tort ou à raison, c’est chacun qui voit !

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Pas de vœux le premier janvier bordel !

Aujourd’hui encore, on indique que le mois de janvier tout entier est le mois des vœux. Mais pas le premier jour de l’année, celui-ci restant réservé aux proches. « À part les visites officielles ou respectueuses, il n’en est d’admissibles, le jour de l’An, qu’entre personnes liées par la parenté ou par une vive affection, qu’entre personnes qui peuvent échanger de véritables effusions et non des phrases de convenance ».

Le 1^er janvier, on privilégie donc la famille proche : son père, sa mère, ses oncles et ses tantes, ses frères et ses sœurs. Il fallait ensuite porter ses vœux à ses cousins dans les huit jours, à ses amis intimes dans les quinze jours, à l’ensemble de ses relations et connaissances dans le mois.

J’espère que vous comprenez mieux le coup de Calgon de Koko. Les mecs, ils viennent comme ça, un 1er janvier lui mettre des petits mots, les uns en se trompant de prénom, les autres par SMS sans signer et en masqué… D’autres, qui ont 2000 amis FB, mettent un mot débile aux 2000 correspondants qu’ils n’ont jamais vus (sauf 5 ou 10 personnes) ! Tout le monde à la même enseigne !  « Bonne année à tous mes contacts… » Ce n’est plus de la politesse, c’est un crime de lèse savoir-vivre. Halte au feu pute borgne !!

Koraly en a eu la tête à l’envers au moins… 10 secondes ! 😉

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Visite, courrier, ou téléphone seront préférés à vos MP4, plaquettes et autres merdes électroniques !

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1. Date limite d’envoi le 31 janvier. Les femmes (privilège), peuvent y répondre dans les 15 derniers jour de janvier. Pour vivre avec son temps, tout le monde aujourd’hui peut répondre à des vœux jusqu’au 31 janvier.

2. Sur du papier, le message est plus fort. Problèmes : le plus grand nombre n’a pas appris, en son temps, les bonnes manières. Ni à écrire correctement dans la forme (la lettre, ronde, bâtarde, anglaise) ni avec une orthographe irréprochable. Encore moins à la plume, sur un papier fait main. Cette chance n’a pas été donnée (ou prise) par chacun. De plus, à l’heure où le virtuel semble plus vrai que nature, plus personne ou presque ne possède le numéro de téléphone ou l’adresse des relations rézo-zociales. Solution pratique : faire un petit mot, le scanner et l’envoyer. Sinon, s’abstenir de dire ou faire ce qui sera de toutes manières une connerie !

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Rappel : « A l’heure de l’omniprésence des nouvelles technologies, si vous voulez donner du poids à un message aujourd’hui, c’est avec le papier », observe Geneviève d’Angenstein. Autrement dit, selon elle, la carte de vœux traditionnelle dans l’enveloppe marquera davantage les esprits que la carte de vœux virtuelle reçue sur une boîte mail.

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 3. Bonne année monsieur le directeur ! N’attendez pas de recevoir les vœux de vos parents, grands-parents ou de votre patron pour y répondre, car c’est plutôt à vous de prendre l’initiative. « Dans le monde de la politesse, c’est toujours la personne à qui l’on doit le respect qui reçoit en premier les vœux », explique la spécialiste du savoir-vivre. Problème posé : un directeur doit-il le respect à un ex directeur, plus âgé que lui en sus ? Le protocole ne le dit pas. Mon instinct me dit que tout est question d’égo, de ressenti voire d’opportunités. C’est pourquoi je vais attendre les bons vœux de tous ces jeunes directeurs (en place et que je connais). A défaut, je m’abstiendrai de sortir un bristol.

PS. Ce n’est pas parce que ma « plume » est un peu « écaillée », que j’écris sur du mauvais papier… 😉

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Papier Vélin mat, satiné à souhait…

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4. Toujours un petit mot manuscrit. N’envoyez jamais une carte sans y mettre votre patte. « Il faut toujours rajouter un petit mot gentil écrit à la main, lié aux sentiments, à l’amitié, afin de personnaliser les vœux. Plus le texte sera long, plus la marque d’affection sera forte, car cela signifie qu’on y a consacré du temps. On souhaite des choses nobles, par exemple du bonheur et du succès », conseillent les spécialistes de l’étiquette.

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5. L’argent, c’est tabou. Il ne faut surtout pas dire à son interlocuteur qu’on espère qu’il gagnera beaucoup d’argent en 2015. Notre politesse est issue de l’Ancien Régime où tout ce qui concerne l’argent ne se dit pas. Exemple : envoyer vos vœux à Davidi Kitaï en lui souhaitant enfin de gagner un peu d’argent au poker est une double maladresse : premièrement, parce que cela ne s’écrit pas. C’est socialement incorrect. Secondement, cela signifierait que vous n’avez pas suivi du tout son actualité 2014 !

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PS. Dire ou écrire à …….. …… (non je ne mettrai pas de nom) qu’on espère le voir faire une petite perf’ et gagner du fric cette année au poker, est aussi une double erreur par rapport au protocole. Premièrement, pour la même raison. Deuxièmement, parce que vous sous-entendez (même si c’est vrai) qu’il est nul et n’a rien gagné depuis longtemps… 😉 Donc, c’est une vanne, pas une carte de bons vœux !

6. Les vœux de « bonne santé », eux, doivent se manier avec délicatesse. Ils ne se souhaitent qu’à des amis, des membres de la famille ou à des personnes âgées. « Dans certains milieux mondains, on n’évoque pas la santé, car ça touche au corps, à l’intimité ». Même si vous admirez beaucoup Doyle Brunson, (qui est plus près de ses 90 ans que de sa communion), ne vous embarquez pas dans des vœux interminables qui ne resteront que des conjectures pour vous, et une source d’emmerdements pour lui. Imaginez : « Bonne santé Doyle !« . Problème : on lui a peut être annoncé la veille qu’il était cousin avec Alzheimer ou neveux de Parkinson ? Un conseil : terrain miné, abstenez-vous !

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7. Un dernier conseil : ne jamais présenter ses vœux en douce à la femme d’un mauvais coucheur. Qui se trouve être un ancien valeureux samouraï ! Ce que jen dis, c’est pour vous ! Certains libraires travaillent sous couverture !

8. Bonne année à tous ! Vous mettez cela sur votre mur Facebook et vous croyez être débarrassé d’une corvée ? Et bien non, boom ! Cela vous revient en pleine gueule comme vous l’a gentiment écrit Koraly ! Cela ne veut rien dire, personne ne le prend pour lui… Je suis d’accord que dire bonne année, c’est comme la fête des grand-mères et autres journées commerciales. Des trucs ridicules mais qui ont la vie dure !  Au fait ? Bonne année tout le monde 😉  Pfff