S p o r t i f i e r : verbe du premier groupe. Mot marketing créé
à Malte en 2014/15, utilisé pour endormir le public et anoblir
des disciplines autrefois marginales ou sulfureuses,
les rendant par l’effort soit respectables,
soit reconnues comme telles.
Myron. Sculpteur, Vème siècle avant JC.
N’a jamais joué au poker ♥
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1. SPORT. Certains champion de poker défendent l’idée que le poker est un sport. Roger Hairabedian, par exemple, souhaiterait que cette passion soit reconnue et devienne un sport. A part entière. Préparation physique, effort sur son physique (musculation, amaigrissement, endurance, surveillance médicale du cœur et des organes primordiaux à la vie lors d’efforts intenses…) Création d’équipes, sponsoring comme dans tous les sports, pourquoi pas un vrai championnat du monde et une participation aux jeux olympiques, à de vrais Masters sous contrôles, avec toubibs et entraîneurs.
Attention : je ne dis pas du mal du projet Dreyfus et des GPI Masters. Ce qu’il a fait est un grand petit pas en avant. Mais les ambitions de M. Dreyfus dépassent largement ce qu’il dit, et comme d’hab’, cela n’intéresse que lui et quelques personnes pour le moment. A propos, je crois savoir que s’il avait choisi réellement l’option sport comme il le dit, (au lieu de l’option marketing qui peut être un Jackpot tout cela pourrait lui claquer entre les doigts) donc s’il avait choisi dès le début l’option Big Roger, (au lieu de la Wild Card Bruel), un autre lieu, une autre date, etc…
…Cela ne lui aurait pas coûté un cent à la Mamounia. Il n’aurait pas subi un étranglement en terme de trésorerie. (Ci-joint, Roger Hairabedian, ex Équipe de France de Judo) Avec des logements de rêve, un service digne des plus grands palaces, des croupiers triés sur le volet…
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La réelle question avec le sport-Net : le Net parviendra-t-il un jour à séduire le grand public ? Regardez les arènes romaines. Même celle bâtie en Arles : l’évolution des sports vivants, dit « live », s’est opérée naturellement. Des courses de chars avec des chevaux, aux corridas jusqu’aux matches de football. L’engouement du public pour le réel comparé au virtuel, n’a plus à faire ses preuves. Rappelez-vous cet aphorisme de Roger : « Sur le Net, on apprend à marcher. Puis, dès qu’on passe « en live, on apprend à jouer… » Roger Hairabedian. La formule est belle. En l’occurrence, Roger n’oppose pas un veto définitif au Net, au progrès. Simplement, il souhaite que les choses soient encadrées et légalisées pour qu’il y ait le moins de dérapages possibles.
Je crois réellement que le Small World, comme je me plais à le nommer en parlant du poker, devrait faire peau neuve, amener des hommes et du sang neuf. A commencer par ne pas mélanger à dessein les termes mécénat, sponsoring, philanthropie, utilité publique et business personnel. Il n’y a pas de honte à réussir et gagner de l’argent. Simplement, il ne faut pas prendre les joueurs (toujours pareil) pour des ânes ! D’un autre côté, s’ils (les joueurs) ne veulent plus ouvrir les yeux, croyant avoir découvert L’Île au Trésor, cela ne relève plus du simple bon sens mais d’une certaine médecine. Roger me disait pas plus tard que vendredi soir, (il est au BPT de Nice) qu’il est surpris de voir tous ces « remugles » sur la toile à propos de mon article, tous ces atermoiements, ces approches vicieuses des uns et des autres. « Si tout le monde était adulte et bien dans ses chaussures, « l’affaire » avec Bruel, Ktorza, Janluk et moi, lors des FPT, ne serait jamais devenue une affaire « publique » : un simple casse-croûte ou café entre gens responsables, sans les mouches du coche qui n’ont plus rien à faire aujourd’hui dans le débat, et des décisions, des rendez-vous auraient été pris pour le bien de l’ensemble de la communauté poker ».
Roger Hairabedian, ancien sportif et
double bracelet de Poker.
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2. SPORT MIND. Certains acteurs poker, à la fois en termes de business collatéraux et d’événements purement marketing, exemple Alex Dreyfus, (lequel a mis la main sur les deux principaux organes de classement du poker mondial, un classement encore monétaire, pas encore Net-Pyjama 😉 ) se trouve des alliés pour défendre son job en la personne d’un des actionnaires de Winamax… Dont il joue en partie la (wild) carte, bien sûr ! A noter que PokerStars, leader mondial du marché poker, joue sur du velours. Ils auraient tort de s’en priver. Bruel et Dreyfus secouent l’arbre avec leurs petits bras, PS récoltera et engrangera les fruits. Cela concerne le moyen terme, c’est cela qui est intéressant.
Un peu de poker fiction ?!§/ Dreyfus va vite s’essouffler sans un rapide relais de trésorerie. Bruel cherche à valoriser au mieux Wina pour céder le bébé. PokerStars n’aura même pas à se baisser pour Winer un Max ! Bien sûr, je suis ne suis qu’un blogueur, pas un journaliste d’investigation. D’ailleurs, on manque cruellement de vrais journalistes dans le poker, non ?
Un peu de poker investigation ?!§/ Quand les Dreyfus et autres Bruel passent la pommade à Big Roger en lui disant qu’il est incontournable… Je dis attention, « il ne faut pas chatouiller le lion ». Ils le prennent pour un lapin de 6 semaines, un perdreau de l’année ! Ils souhaitent ardemment avoir un allié médiatique et corvéable à merci, afin qu’il dise haut et fort que le poker est un sport. Et ces messieurs n’auront plus qu’à rajouter le mot MIND. C’est la porte ouverte à une Fédération européenne ou mondiale, qu’ils essaieront de contrôler avec les médias et droits TV qui vont avec. Cela devient en outre l’argument de vente des rooms online. « Adhérez à la Fédération Sportive de Poker ». Pourquoi toujours procéder dans le dos et de la même manière ? On dirait que ces personnes ne savent pas travailler de façon transparente et avec droiture. Autrement qu’en essayant toujours de baiser en final le partenaire.
Neymar Jr, joueur de football brésilien,
dernière icône de PS pour susciter des vocations
« Achetez des pyjamas, pas des joggings ! »
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3. JEU D’ARGENT. Les purs et durs, Phil Hellmuth en tête, qui disent clairement (comme Alain Roy en France), que le poker doit rester un loisir, une passion… et que la notion d’argent doit être toujours présente à l’esprit, pour éviter ruine et banqueroute. Nordine Bouya rappelle aussi que la dangerosité d’avoir chez soi un casino 24/24 (en l’occurrence une rooms de paris ou de poker en ligne) est encore plus réelle que de fréquenter un casino en dur, à cause de la facilité que l’on a de perdre tout contrôle, toute notion du temps et des réalités.
Ces pertes sensorielles sont normalement infligées en sévices corporels et mentaux à Guantanamo par exemple, pour faire parler les terroristes ou qui sais-je encore. Les joueurs en pyjama, pas tous heureusement, se l’infligent à leur corps défendant, d’où une perte inconsciente de leur perception du monde réel.
Alain Roy stipule, dans une récente ITW très intéressante, que les gosses mais aussi certains quadras ou quinquas qui ont goûté comme lui au poker sponsorisé quelques années, ont du mal à s’en remettre et à « reprendre le collier » dans la vraie vie. Le miroir aux alouettes n’aveugle plus que les gosses. Il atteint même les pères et mères de famille respectables. Il suffit de lire Coups de Poker au lieu de s’en moquer !
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