Je ne parle pas uniquement pour le poker. Je parle aussi des comportements en société, voire en privé. Quant aux tables de poker… Déjà que bon nombre de joueuses et de joueurs jouent un rôle voire un personnage… d’autres encore, jouent à être quelqu’un d’autre. Quelqu’un de pire. Pire, parce lorsque le masque social a disparu, le masque animalier surgit. Et je ne parle pas des crétins qui ont divisés les joueurs de poker en catégories, sous-catégories et taxons. De la souris au lion en passant par l’éléphant.
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Bien sûr, Justice, mon Sacré chat parait doux… Il a décapité d’un coup de crocs un pigeon qui est passé trop près de notre terrasse du 3 ème étage !
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Non, je parle d’animaux sauvages, de la véritable bestialité. Oui, je parle d’animaux-humains. La nuit, d’ailleurs, ne disait-on pas que tous les chats sont gris ? Ces prédateurs se confondent camouflés, parties de chasse en meute anonyme, ils dépouillent et dépècent en collusion de malignité, ils griffent et égorgent à l’envi ! Ils sont larges, loose et très agressifs. Et même si leur ration de jetons sanguinolents est suffisante pour les rassasier, peu leur en chaut ! Le poker ne fait pas patte de velours. C’est l’hybridation animale, un bestiaire laid et cruel.
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Je vais m’arrêter là.
Les parties de chasse m’ennuient.
Illustrations de Enki Bilal.
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2 commentaires
Par Frédéric LEFRANCQ
le 17 novembre 2015
Une violence que je ne te connaissais pas !
Par Janluk
le 17 novembre 2015
😉