Marketing, communication et poker…
Humour, éditoriaux et poker… Cocktail savamment dosé d’aigre-doux. Second degré et Numéro 1 obligent, nous avons beaucoup d’adversaires. D’amis aussi. Nous remercions les deux car ils confortent aimablement notre place en terme de vues et de lectorat pur.
L’éditorialiste, autrefois appelé billettiste, est la personne qui écrit et qui est chargée d’exprimer sa propre position. Ou celle d’autrui. Ce que nous faisons sans a priori. « Il peut adopter un ton personnel et se montrer critique, à la différence des autres rédacteurs ou journalistes, qui doivent appliquer les principes de neutralité et d’objectivité ».
J’ai créé ce mot humorialiste. Il définit notre état d’esprit ! Quant à la novation, Big Roger l’incarne à 100%.
Vivre, écrire ou jouer au poker, c’est pareil :
c’est faire semblant de ne pas être mort…
Alors soyez gentils,
faites semblant de nous lire ?
De la même manière que j’ai accompagné des footballeurs, des chanteurs ou des acteurs en faisant passer leurs opinions et leur vision du monde, j’accompagne Big Roger depuis 2015. Quant à Roger, contrairement à ce que disent les radula* de péripatéticiennes, il ne se sert pas de moi. Il a doublé mon lectorat. Nous ne nous servons pas l’un de l’autre, nous partageons les mêmes idées. Table Rase est notre blog. Si nous devions cesser notre amicale association, nous laisserions tomber ce site, qui sans nous, ne serait plus qu’une coquille vide de sens.
Big Roger se devait d’avoir une tribune pour pouvoir véhiculer ses messages. Comme Daniel Negreanu ou d’autres. Nous souhaitons que peu à peu, ensemble, les idées de Roger rewritées par moi-même, soient une leçon de vie pour tous ceux qui n’ont pas envie de rater l’ascenseur poker détente.
* Radula : Radula (n. f.) du latin radula, râpe, racloir : Langue munie de nombreuses dents chitineuses**, formant une râpe.
** Chitineuse ne signifie pas que je m’adresse à Louloute, Bruno ou Nicolas…
Le portrait épistolaire.
.
Brosser des portraits de femmes merveilleuses, telle Barbara n’est pas un travail ordinaire. A dire vrai, rien n’est ordinaire chez ces femmes du poker, mais cela n’a jamais été un « travail » d’esquisser leur portrait. C’est à chaque fois une révélation. De la femme, bien sûr, j’allais dire du modèle ! A propos du poker aussi, s’entend. Chrysalide qui devient mystère dès que l’assemblage de la femme avec son art-passion a « pris ». Cette alchimie enfin révélée donne the joueuse pro of poker. Ce qui m’a donné le privilège de saisir, ou peut être d’imaginer saisir au vol, leurs fragrances musquées mais délicates. De percevoir (ou d’imaginer ressentir?) l’infinie douceur mais la férocité latente, puis la tendresse cachée de l’impitoyable prédatrice.
Quant aux hommes ? J’essaie de faire attention à qui je tends la plume ou le micro, car l’actualité finit toujours par les rattraper. C’est pourquoi je me méfie des joueurs qui ont l’air honnête…
J’ai toujours préféré la parole ou l’amitié d’un ancien voyou à celle d’un ancien gendarme… Paraissant nanti et adepte des plages ensoleillées, selfies à l’appui. Les modèles atypiques se suffisent à eux-mêmes. Les croquer devient un exercice de style passionnant. J’espère un jour être prêt à jouer du crayon avec Phil Hellmuth. L’avenir nous le dira. Toujours est-il qu’il est plus simple de dessiner des montagnes abruptes comme Big Roger que de peindre des gosses lisses, imberbes et sans passé.
Quant à ces gosses du poker, si je peux me permettre, je dirai que leurs souvenirs ne m’intéresseront… que dans l’avenir !
Notre plaisir reste le même. Crapahuter de manière non exclusive sur les terres en friche du poker français, papillonnant autour des femmes, agaçant les joueurs les plus exécrables, virevoltant à côté des hommes ou butinant les sujets qui font chaque jour l’actualité du poker.
Ni résultats ni coverages, disponibles chez tous bons libraires. Je garderai ma façon d’écrire : style désuet, suranné, qui énerve et décourage les plus sots ! Roger gardera son accent et ses messages sibyllins… A relire plusieurs fois 😉 Ton badin mais acidulé, nous dirons toujours nos 4 vérités, (y compris celles qui dérangent), afin ne jamais usurper ma réputation qui était, à l’époque de la Force Tranquille***, d’être plus dangereux avec ma plume que d’aucuns avec leur Colt… Roger, quant à lui, gardera sa faconde et sa bonhomie, façon Gabin mâtiné Audiard, avec en plus… l’accent de la Pointe Rouge.
Janluk, agitateur depuis mai 1954. Roger, provocateur depuis septembre 1955, continuent de déranger l’ordre (non encore) établi du poker en France, en écrivant sur tous les sujets, même ceux qui fâchent dans l’actualité de notre passion. Malgré aussi les mafias, les clans, les différentes coteries, qui pensent représenter à eux seuls le poker hexagonal. Simple aparté pour les jeunes : le handicap de l’âge (120 ans) nous donne un tout petit petit « edge » ! A l’époque ou les WPT et autres acronymes à coucher dehors étaient encore dans les burnes de leurs créateurs respectifs, nous jouions déjà au poker fermé.
Humorialiste : Janluk est humorialiste, mot inventé contractant humour et éditorialiste.
Novelliste : Roger est novelliste, mot inventé contractant novation et nouvelliste, (qui était autrefois un journaliste créateur de nouvelles).
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5 commentaires
Par FDX
le 13 février 2016
T’as tellement d’humour que quand on te met un commentaire pour soulever une petite erreur de définition dans ton texte, avec un clin d’oeil tu supprimes directement ton billet !
Là, ce sera, peut-être, uniquement mon commentaire qui sera supprimé…
Par Janluk
le 13 février 2016
Bonjour Fred D. Non mon cher lecteur, l’article dont tu parles est en correction, en va et vient et a été mis en ligne par erreur.
L’erreur dont tu parles, qui est un anglicisme usuellement attribué à un move dans le sens « relance de mise ou d’ouverture » (et non pré-flop) sera remis en même temps que l’article en question. Dans quelques jours ou semaines.
PS Si tout le monde parlait français, cela n’arriverait pas : ouverture, relance, 3ème relance, etc… Ou mise, relance, 3ème relance etc…
Vos mises, bet, raise reraise, 5bets, continuation bets sont ancrées fermement dans vos têtes, comme les verbes irréguliers ou les déclinaisons latines et allemandes l’étaient dans la mienne en 70 😉
Les jeunes commencent à dire « filet » pour « let » au tennis.
Ils commencent à dire aussi « mise de continuation » pour traduire ce que vous savez…
Continuez d’évoluer…
Par FDX
le 13 février 2016
Mouais…ça arrive à tout le monde de se tromper…surtout une si petite erreur d’interprétation…ton excuse en bois ne me convainc pas vraiment…dommage, le fond de ton billet était plutôt sympa…
Par Janluk
le 13 février 2016
mais toi aussi tu es sympathique.
Simplement, comme vous l’avez tous compris, je ne prends aucune licence avec la langue française, mais je m’amuse des subtilités pseudo-américaines dans le betting’s world : subtilités relevées surtout par des gosses qui ne connaissent de la langue de Winston C., qu’un peu de slang et 3 expressions de poker…
Je ne parle pas de toi, qui es cohérent dans tes explications.
Toutefois, Roger et moi-même sommes plus à l’aise en Langue d’Oc et en breton 😉
Amicalement. JL
Par Paul2B
le 15 janvier 2018
superbe !!