Titre signé Big Roger Hairabedian. Jamais mon ami Roger n’a eu de mot plus juste. Et j’en sais quelque chose… Chacun de nous en connait les effets pervers. En fait, cette plaie, ce cancer comme le dit si bien Big, on n’en guérit jamais tout à fait. C’est une maladie récurrente. On la soigne, on vit des rémissions plus ou moins longues, mais elle revient toujours. Plus ou moins forte. Notre chimio ou radiothérapie, c’est la patience. Celui ou celle qui renonce à patienter en meurt… financièrement. La chance, c’est (ne l’oubliez jamais) le corollaire de la poisse, de la déveine. L’une ne saurait exister sans l’autre. Quant au hasard, rappelez-vous cette formule : « Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. » Janluk.

 

Par Big Roger
– Je vous ai déjà parlé de cela dans mes nombreuses interventions sur Table rase ou dans mes vidéos. Et j’en profiterai pour revenir sur notre belle prestation de vendredi soir dernier avec Yoh Viral. Vous avez pu voir 3 choses :

 

  1. « Quand ça GoodRun, ça fait mal » !
– Face à un « good run », c’est comme être sous un bombardement. Il n’y a rien à faire ; qu’à attendre que ça passe. En espérant ne pas recevoir un éclat d’obus. Ce n’est peut être pas très glorieux, mais il n’y a que cela à faire. Trouver un bon petit coin à l’abri du feu ennemi. Le premier devoir d’un soldat du feu ou d’un gendarme par exemple, c’est de renter sain et sauf tous les soirs à la maison. Et s’occuper des siens. Le premier devoir d’un joueur de poker dit « professionnel » c’est de rentrer à la maison en se disant : « J’ai bien fait mon job ».

 

        2. « On va se refaire », ça n’existe pas !
– Le temps perdu ne se rattrape jamais, ce qui est perdu est perdu, etc… Oubliez les méthodes et les grigris. Inutile de hurler « balles neuves », de changer la marque des cartes, de changer de table de jeu, de couleur de tapis de jeu, de croupier, que sais-je encore ? En 25 ans de temps, j’ai tout fait. Tout essayé. Un joueur qui commence à « être noir » doit quitter la salle de jeu en courant. Se coucher et dormir 24 heures, partir 3 jours au soleil et penser à autre chose. C’est valable pour les turfistes aussi. Consolation : il y a des courses et des salles de poker ouvertes tous les jours. Personne ne vous attend, sauf ceux qui vous ont repérés et vous guettent comme le Messie 😉

 

 

       3. « Ne pas perdre, c’est déjà gagner » !
« A Namur, ce furent 24 heures de folie… Je ne peux rien dire, j’ai initié la rencontre, j’ai respecté ma parole, mais il a fallu protéger mon argent. Au terme de 6 heures, j’avais compris que là, je n’étais pas moi-même, je n’étais pas en BadRun, non ; mais Yoh, lui, était en very GoodRun. Alors j’ai fait mon check-up santé, mon autodiagnostic et j’ai appliqué à moi-même, ce que je conseille à autrui. J’ai fait le dos rond. Je suis désolé mes amis, je vous lisais sur le tchat, je vous comprenais, mais que voulez-vous ! Je n’allais pas lâcher 20K€ pour faire le spectacle ! » Big Roger
Yoh lui, avait bien compris le phénomène qui se passait : il a tenté de me titiller, de me pousser à fond, de me faire « péter les plombs ». C’est normal. Je le respecte ! Avez-vous remarqué comment je suis resté zen, comment je suis rentré dans ma coquille. Le cimetière des éléphants, c’était à droite, mais Big, lui, il a pris tout droit ! 😉 J’ai eu l’occasion d’analyser et de parler 10 fois avec des amis. Le premier qui l’a avoué ce fut Janluk : « J‘aurais perdu mes 30 000€ » m’a-t-il avoué. « Jamais j’aurais lâché telle paire de Dames ou de Rois. Etc »... Enfin, le mot de la fin revient au concepteur rédacteur :
« A ce jeu, qui ne perd que très peu gagne énormément. En argent non dépensé et surtout en expérience » !
Merci mes amis, Big Roger.