A suivre, les dames du poker…
Ils sont légion* !
* s’écrit toujours au singulier
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Ils pullulent. Ils pullulent car autoproclamés. Ils en existe plusieurs sortes. Et c’est là que les récréatifs du poker, les millions de joueurs on line, en club ou de tournois, créent et adoubent (ou non) leurs rois. Car il n’y a pas de roi sans cour…
Les roitelets sont les premiers nommés de cette catégorie big félin. Autoproclamés maîtres du poker, dans cette jungle où il ne fait pas bon vivre.
Viennent ensuite les rois solitaires. La catégorie du véritable Roi. The lonely King.
Et enfin, pour faire bref, les rois chefs de meutes, bien qu’ils ne soient pas des canidés et qu’ils ne chassent pas en meute. Ils possèdent le vrai charisme, ils sont des leaders naturels !
Les roitelets. Ils sont de moins en moins nombreux. Parce que en général, le ridicule finit par les tuer. En premier lieu, pour avoir sa cour, il faut de l’argent. Peu importe d’où il vient, l’essentiel est de le donner à ceux qui n’en ont pas et qui peuvent, sur le moment, les servir.
Aux déshérités du poker et en fait de la société entière. A ces gens qui collent à tout ce qui brille comme des berniques à un rocher, ou comme la vérole sur le bas clergé !
Ces roitelets se servent d’un passé réinventé, amélioré le plus souvent, transformant une victoire d’un petit tournoi, en victoire Main Event… Ils s’arrogent le droit de se dénommer champion du monde. Ils revendiquent leur place au Hall of fame. Ils se paient 😉 (sans les payer) des Dircom’ sans les écouter. Ils négocient des interviews préfabriquées dans des petits journaux spécialisés. Ils se servent de subsides chinés aux uns ou aux autres, pour mener le train de vie qu’ils estiment mériter et pour influencer les gamins qui leur collent aux basques ! Pour ce faire, quelques billets ou buy-in suffisent. Leur rêve est d’avoir une Team Pro à leur image (image qu’ils imaginent dans leurs rêves les plus oufs) et pour mieux planer encore, il inventent les teams pro mais féminines… Oui mais, rien à voir avec ces joueuses de football. Parce que les roitelets n’ont pas vraiment d’argent. D’où les ardoises laissées à droite et à gauche !
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Les rois solitaires. Ils sont peu nombreux et ne communiquent pas à l’emporte pièces. Comme les précédents. Pour illustrer ces « modèles » du genre, ne regardez pas de trop près car, je vais en citer 2 qui sont aussi différents par leur look que par leur façon de jouer. Ils n’en restent pas moins discrets et peu prolixes. Et in fine, je n’en citerai qu’un.
Top Modèle : Doyle Brunson. S’il n’y avait pas les TV poker américaines, avec les Phil Ivey, Phil Hellmuth, D. Negreanu et autres D. Benyamine, à l’Aria ou ailleurs, personne en France, n’en aurait entendu parler, tant ce champion est déjà âgé et sait se faire discret. Comme son fils du reste. 10 bracelets, ses amis Hellmuth et Negreanu ou encore Phil Ivey en ont des dizaines… Et d’aucuns reprennent pour Doyle le dicton suivant : « Que sans la variance et la chance, il serait le meilleur joueur du monde 😉 «
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Les rois patrons, les joueurs charismatiques ! Guy Laliberté. Ni besoin d’argent, ni besoin de reconnaissance, il s’amusent mais ne s’amusent pas aux dépens des petits. Ils n’ont que faire d’un égo surdimensionné, la preuve en est toujours par rapport à l’argent, aux petits joueurs (désolé que vous considériez David Benyamine comme un grand joueur 😉 ) Suivez bien cette vidéo et si vous ne parlez pas bien anglais, demandez autour de vous, on vous aidera. A la 19 ème minute, vous verrez le Roi solitaire Brunson, raser Le Roi patron de 800 000$.
Guy Laliberté, PDG Cirque du Soleil, milliardaire de son état.
A la 24 ème minute, c’est le Roi patron lui-même qui offre au jeune Français expatrié David Benyamine, l’occasion (qu’il saisira) de ne pas perdre 600 000 $. Un geste rare au poker. Et c’est à nouveau Doyle Brunson qui dit à David Benyamine….. « Cet argent sur la table, c’est une journée dans la vie de Guy Laliberté. En revanche, pour toi, c’est l’argent de toute ta vie ! » Voilà pourquoi les Rois patrons ne jouent pas avec la pression.
Pour info, celui qui se targue sur ses VV (vidéo-Vodka), avec un rire gras et suffisant de connaître Guy Laliberté et de laisser entendre qu’ensemble, ils vont faire des étincelles… est un… ou plutôt je vais employer une litote : « … ne dit pas la vérité ». Il laisse croire, il laisse entendre que, etc…. Et demain, pour se défendre, il dira :
« Moi ? Je n’ai rien promis. J’ai simplement annoncé qu’il pourrait éventuellement y avoir quelque chose… »
OK, un vrai petit politicard-mytho de son état cet ancien Big-joueur (genre république bananière).
Pas d’égo, pas de problème de fric = pas de pression. Ils jouent pour jouer, mais Guy, toujours avec cœur, la preuve ! Et si vous regardez les 30 minutes depuis le début, vous verrez que même à Très Haute Limite, on fait encore des fautes d’égo ou de « j’irais bien voir » 😉
A suivre, les dames du poker...
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