Depuis que le monde est monde, l’homme a toujours tenté d’imiter, de ressembler à son prochain. En mieux ?

Ben oui, mais souvent en pire !

C’est en partie pour cela que je reprends la plume.

La standardisation de nos modèles économiques tend à la médiocrité intellectuelle. Elle pousse le consommateur à toujours désirer ce que le voisin vient d’acquérir. Il suffit de regarder les spots publicitaires genre « automobile », pour s’en convaincre. Malgré la normalisation des produits, il demeure toujours présent à notre esprit qu’il existe une hiérarchisation des standards communs. Voire une réduction de la diversité des conduites, à des comportements conformes aux normes sociales.
Exemple valable pour les S.U.V. La base est commune. mais les prix vont de 1 à 30 au bas mot. Comme les salaires… 😉 au bas mot ! Je rigole. Il en va de même pour les cartes dites « de crédit », ce sera le volet N°2 de notre essai.
La communication automobile. Toujours saupoudrée d’ironie, certes, mais la jalousie est sous-jacente, elle rythme les images sublimées, suscitant ou confortant alors (désolé pour la triple répétition à venir), à l’envi, l’envie (désir) et l’envie (jalousie). Toujours, bien sûr, dans un parfait style hypocrite, que le narratif-comparatif exacerbera in fine, si nécessaire. Jusqu’à pousser le futur consommateur dans ses retranchement, afin qu’il tente de monter au niveau pécuniaire de ses voisins ou amis, afin d’acquérir la marque et le type (en cette occurrence, une automobile), qui le hissera à ses yeux, au niveau de ses modèles sociétaux. Alors qu’il n’en est qu’à leur étiage*. Il tentera alors de grimper dans l’ascenseur social à 4 roues, sans analyser le fait que son achat impulsif n’est qu’un T.O.C.**. Celui-ci, exacerbé par l’image du produit, puis amplifié par le reflet de son image, mirée dans le rétroviseur concave du plaisir !
Quelle connerie ! Hé, pépère, si t’as une Dacia, arrête de baver au cul du dernier SUV Aston Martin. Ouvre les yeux, bordel ! Il te manquera toujours 230 000 € !! Il est grand temps d’arrêter la branlette onano-jubilatoire et de renter chez mémère 😉
* Etiage : Niveau moyen le plus bas. Utilisé ci-dessus de façon métaphorique.
* *  TOC : Trouble Obsessionnel Compulsif.
(J’ai parfois l’impression de revenir 40 ans en arrière, tant les standards sont identiques. Sauf à remplacer les marques Porsche Cayenne SUV, par Juva4 camionnette. Même utilité. Mais allez donc draguer en Juva 4…)
 

 

S.U.V. Aston Martin. 250.000 €

 

Duster by Dacia. 17 000€

 

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VOLET 2

 

Carte jaune pisseux !

 

Black & Gold : Visa ou Mastercard… Jolie mascarade !

60% des consommateurs actifs, donc les 18 / 60 ans, ceux « qui comptent », la bonne cible de tous les cruels banquiers, sont désormais encartés en Gold. Première réaction : « Chouette, les pauvres sont donc devenus riches… » Hourra Staline !  За Родину! За Сталина!  

Doucement les gars ! Riches, oui, mais ni intellectuellement, ni pécuniairement. Plutôt riches de reconnaissance. Alors, qu’ont-ils tous gagné ? Hé bien, ils ont décroché les étoiles, en termes de rêve, d’auto-satisfaction, de frime, et d’égo… Et ils ont récolté un sourire envieux de leur boulanger Andalou ou Ukrainien. Fatuité, Vacuité. Fate Madame, fat et faraud Monsieur !

J’avais bien remarqué depuis plusieurs années, la valse des Golden cards, que ce soit au supermarché et/ou au restaurant. Et même au Tabac du coin (vus les prix, on va bientôt acheter ses clopes à l’unité, à 90 jours). Je ne voyais pratiquement plus de Cartes BLEUES horizon. Avant, elles constituaient 80% du marché. Elles étaient de couleur bleu-roi et les 20% restants étaient bleues-nuit pour les cartes Premier. Ce qui ne faisait pas du tout m’as-tu-vu et permettait de passer inaperçu. Sauf entre initiés. Depuis les années 2000, elles sont presque toutes dorées… Pourquoi ? Sûrement pas pour égaliser les chances au guichet. Lorsque les banques étrangères et/ou en ligne (l’une n’empêche pas l’autre) se sont implantées sur l’hexagone, (ou sur des plateformes, en eaux territoriales complaisantes), elles ont proposé à mes congénères consommateurs de jolies cartes dorées, pour flatter notre égo. Aujourd’hui, elles vous offre même du Black… (enfin, du black mais déclaré !)  😉

Super… Merci bien. Plus rien à dire.

Quant à moi, j’ai clôturé mon compte courant en France,

et ne possède plus que deux comptes en ligne :

en Lituanie et en Irlande.

Basta !

Ce qui parfaitement légal car déclaré.

 

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L’aspect doré de ces « cartes en carton » est a priori d’un rendu médiocre par rapport à l’Amex, ci-dessus.
Ces cartes subissent par ailleurs un taux d’usure anormalement élevé.
PVC peu fiable,
nécessitant un changement de carte tous les 2 ans et demi.

 

Une bien pâle imitation des vraies cartes de crédit Gold, American Express, Diner’s ou cartes bancaires classiques CIC, BNP, etc… Voyez l’Amex, qui a une frise chiadée faisant le tour de la carte et une tête de Centurion dessinée au trait, parfaitement définie malgré les traitements à chaud difficiles à maîtriser pour restituer les finesses du graphisme. On est bien loin des cartes Fintech, en bois, transparentes ou en métal, que l’on offre chez certains fournisseurs.

Ces cartes-erzatz (voir Gold Card plus haut) ont pour nom, ING Direct, N26, Revolut et bien d’autres. Elles sont d’un gold pâlot, d’un jaune tout défraîchi : on dirait que leurs cartes ont reçu un p’tit coup de peinture à l’eau, couleur jaunâtre et teinte pisseuse. (Désolé pour l’élision). Les clients sont lésés, certes, mais s’en accommodent très bien, car les commerçants, au début du moins, étaient souvent bluffés. Plus maintenant. Je crois que je vais redemander une carte Bien Bleue, Bretonne et gratuite ! La BBB 😉

Par ailleurs, ces cartes de « crédit » ne le sont plus, puisqu’elles sont presque toutes passées en mode « cartes de paiement ». Sinon rien ! Plus de risque, donc, ni pour l’émetteur de la carte, ni pour un client trop étourdi ou dépensier. Aucun autre avantage supplémentaire pour le consommateur. Oui mais elles sont presque dorées ! C’est chouette. Ces établissements bancaires ou financiers vont chercher cette clientèle de gogos dans la gigantesque masse du plus grand nombre. Cette nasse piégeuse est quasi-inépuisable.

 

Aujourd’hui, on vous offre une Black Card, avec certains petits avantages. Enfin, pas chez n’importe qui. La plupart du temps, il reste de bon ton, de coupler celle-ci, à votre portefeuille crypto-money, appelé cold wallet. Ce que j’ai fait personnellement. Ils nous offrent pour 75 € annuels, des assurances, des rétrocessions de commissions et la fabrication de votre BCM : Black Card Métal, si vous le souhaitez. Celle-ci est bien loin d’être une Centurion ! Car elle ne repose que sur votre crédit et/ou les placements BTC, ETH, déposés et en garde chez eux. Elles ne sont, le plus souvent, que des cartes de paiement à débit immédiat. Mais les accords de paiement pour de très grosses dépenses, sont décentralisées et immédiate. Sièges sociaux en Allemagne, Irlande, Portugal ou à Man. Les dépôts  transitent par la Lituanie avant d’être décentralisés dans les limbes***.

***Limbes : Région, situation mal définie.

 

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Après les cards en carton,

place aux pierres précieuses.

 

Dubaï First, la Black Qatar Nat Bank. A séduit le publicitaire

Erik von  Ker-Naval.

Test en cours. [Va cuiter est un hasard !]
Bien sûr, la Qatar Bank et sa Black Card ornée d’un diamant,
est plus précieuse que les mini-Gold Cards N26 ou autres…
Posséder une Black Qatar Card, est affaire d’impression… Qui dépend des Princes du désert.

Erwan (Yves) en a une, sans vouloir pousser le Bouchon…

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L’Amex Black Card, dénommée Centurion. Ha, au fait, il faut d’abord être passé par l’étape Platinium.
Coût, 6.000 € à l’achat. 2 500 € de frais fixes/an.
Minimum de 300.000 € de dépenses/an, soit 25.000 € par mois…

Un jouet idéal que détient Lily Von den Bach !

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La Visa Palladium. Vous devez être client de JP Morgan, excusez du peu.
Et très riche…

François de la Mèche G-Vel en possède 2.

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La Stratus Rewards Visa ? Oui, c’est le top. On vous propose, pour se démarquer, une carte blanche (excellent jeu de mots). Si vous êtes en CDD, pas la peine de la demander. Les services sont à la hauteur du privilège Carte Blanche. Le plus « fou » : un service de jet privé. Pratique pour se déplacer partout dans le monde quand l’envie vous en prend (oui vous avez bien lu). 
D’aucun appréciera de Malaga. Il en possède une ! J’ai nommé le 

Blatta Orientalis Linnaeus Elegantis… (Cafard élégant en Français.)

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Couronne Angleterre

 

La Coutts World Silk Card ? Difficile de trouver mieux.

So British !

Ha, les conditions ? Une seule, pas 36 :
avoir un compte à la Coutts et 1 million d’euros dessus.
Comme Feue la Reine ou son rejeton Charles. Et…

Sir Tom of Sherwood

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La Seven Royal est en or. Pour l’avoir, vous devrez avoir 50 millions d’euros sur votre compte courant…

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Nous ne sommes pas si nombreux à pouvoir postuler ! Ha… Elle est en or. Coût, 100 000 €/an.
On dit d’elle que c’est la carte bancaire la plus chère du monde.
Réservée à 400 personnes dans le monde.

Dont Lady Mag VI.

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La carte Aurae Gold est à personnaliser, c’est à dire :
choisir son logotype, y mettre l’acronyme de votre choix.
Or gris ou or rose, 14 ou 18 Carats ?  Et le coût ?
A partir de 50 jusqu’à 200 000 € la carte. Plus frais annexes.
Moi, ce que je n’aime pas, ce sont les frais annexes… Very classy for

Anna-Nouchka de Ekaterinenbourg.

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Allez, une petite dernière ? La plus comestible pour nous autres :
« La plus facile » à obtenir de ces cartes d’exception.
Pour faire simple, c’est l’équivalent chez Visa, de la Centurion Amex.
Pour clodos du Cap Sizun…

Ils sont légion.

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La Visa Infinite, ne fera pas de vous un super VIP, mais au moins…

…vous aurez une Black dans votre portefeuille

pour impressionner les copains, pffff

Plus facile à ranger sa Black

que Grace Jones…