Je suis parti seul en Bretagne, je suis revenu avec Card Player Poker Magazine…

Et je n’en reviens pas…

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♠  Je reviens d’Amérique et je n’en reviens pas. Loin de moi l’idée de me prendre pour Clemenceau, le Père la Victoire  à qui l’on doit, je crois, cette phrase qui en disait long sur l’époque. Mon titre pourrait en dire long aussi. Alors me direz-vous ? Vous n’êtes pas habitué à lire des flagorneries éhontées sur mon site et vous vous attendez donc à une critique ; en règle mais néanmoins objective ? Dont acte !

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 Mais non, il pleuvait…

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Quand on prend un TGV et que l’on frôle les 300 km/h, quelle que soit la destination franco-française, on en est réduit à entrer vite fait dans un Relay et à choisir ou un Guy des Gares ou un magazine. N’étant pas adepte de La Vipère, je me suis offert sur ma BR secrète un magazine poker. J’ai « choisi » d’acheter le seul restant en kiosque. J’ai bien regardé à gauche et à droite avant de le saisir et de cacher la couverture. Il parait que c’est encore mal vu ! Je crois que j’ai fait une bonne affaire. 4.90€ seulement pour CardPlayer FRANCE, cardplayer. fr et POKER MAGAZINE. Enfin, tout cela, c’était dans la têtière. On a pour cet exemplaire mars/avril N° 72 une couverture quadri de qualité, style 150 g pelliculé recto-seul, (faut pas pousser) avec la tête hyper souriante de Benjamin Pollak qui hurle sa joie « comment il a décroché son contrat ». Puis 2 cartouches « promo » (conseils et dossier sponsoring) et les accroches de rigueur au fer à gauche qui renvoient aux chapitres en question. Restait à tourner les pages. Sage et prudent, je vais attendre d’être installé confortablement dans mon wagon de III° classe pour ce faire.

Wagon de III° classe par Honoré Daumier.

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A peine assis entre une dame d’un âge respectable et un militaire en tenue de sortie, j’ouvre enfin mon magazine. Quand je dis j’ouvre, ce n’est pas totalement vrai. Le chef de fabrication ayant opté malgré les quelques 100 pages pour la bonne vieille méthode des 2 agrafes au façonnage, le magazine s’ouvre tout seul en double page centrale : charité bien ordonnée commence par soi-même. Double page dédiée au magazine lui-même ; à droite un sommaire du dossier stratégie avec 15 situations sympas qui donnent envie… A gauche, la leçon N°2, faire peau neuve. The new Web version du site Cardplayer.fr. Donc peau neuve, journalistes neufs, bref un nouveau départ pour cet Hérode que dis-je, ce Mathusalem du poker-papier. Blague à part, il faut le faire. Évoluer 20 ans dans le métier-poker tient du sacerdoce. Être toujours au top tient du tour de force. Rentabiliser s’avère être un tour de magie. Quant à rester en odeur de sainteté 10 ans, cela doit tenir du miracle. Pour peu que Chris Ferguson passe dans les couloirs, on se prendrait pour Jésus. En tous cas, si Card Player a tenu si longtemps, je ne pense pas que cela relève du hasard pur. Je vous dirai pourquoi quand j’aurai tourné les pages. Avant, petite publicité comparative sur la leçon N°2… Faire peau neuve.

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P    O    K    E    R        M    A    G    A    Z    I    N    E

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C   a   r   d       P   l   a   y   e   r       F   r   a   n   c   e

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Pléthore de leçons N° 2

Leçon N° 2 Aubade et leçon N° 2 Card Player.

Un subtil distingo dans l’approche mais un seul objectif

S       E       D      U      I       R       E

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New web version haute en couleurs…

N&B version haute en jambes…

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Rapide coup d’œil sur les 96 pages intérieures. Agréables à lire. Faciles à comprendre. Typo très lisible et accroches modernes. On n’est pas submergé de publicité. Ce qui m’étonne, m’intéresse et me surprend agréablement. Effort pour rester d’un abord facile pour tous les niveaux. J’ignore le nombre de rédacteurs et journalistes y travaillant, mais le rédactionnel ne manque pas. Et ce n’est pas du remplissage. Un petit coup d’oeil en passant à « l’ours » me rassure. Petit problème : le irecteur de la publication a subi les foudre du sieur deleatur ! Laughing Out Loud.

Quand c’est sérieux, entendez par là business poker, quand on parle de triche, d’interviews, de dossiers sponsoring et même d’histoire du jeu XIX° siècle, c’est la partie du boss, Franck Daninos. Quand c’est sur un aspect technique & stratégique, ce sont les collaborateurs et/ou grands noms qui donnent des conseils et le pourquoi du comment. Très bien fait. Ce qui m’énerve un peu, n’ayant pas l’habitude de laisser passer quelques douces vacheries entre « confrères » ou petits cousins de la plume.

Je suis entrain de lire l’approche hybride de Matt Lessinger (livre des bluffs) et juste au moment où Matt (on se tutoie désormais) allait me livrer un secret sur les créneaux horaires ad hoc pour ferrer quelques fishs, mon voisin de gauche, le militaire recoiffe son shako pour descendre au Mans tout en me mettant un coup de plumet de casoar (mort) dans l’œil gauche. L’accorte mais imposante dame âgée située sur ma droite tente un move (proche d’un bluff désespéré) pour me reprendre une demi fesse sur la banquette. Je sur-relance de la fesse droite et reprends ma lecture. Donc les meilleurs jours et heures pour plumer les volatiles ou écailler le poisson… J’essaierai tes jours et horaires Matt…Et on se rappelle ! (désormais, on est copains. On partage mon Paris Brest)

Un peu de mentalisme, de fiscalité et quelques publi-reportages agréables à lire plus tard, virgule, je suis déjà arrivé dans ma bonne vieille gare du Maine. Dans le rongeur (G7) qui me ramène, je conviens que ce magazine est loin d’être nul et que j’écrirai sans doute un jour…  ce que je viens d’écrire. Bonne lecture à tous.

PS. Ceci n’est pas un publi-reportage.

Ci-dessous, mon Brest-Paris