A moitié plein ou vide ?

Pourquoi sommes-nous toujours obligés de fixer des limites et surtout de subir celles fixées par autrui ? « Pffff, même pas juste » disent nos enfants. « De quoi se mêle Mme Arjel » disent les plus grands quand il s’agit d’être  « régulé, réglementé, réduit » (donc forcément limité) dans notre jeu passion.  « On est assez grands pour gérer tout seul » disent les bébés adultes quand la MILDT se met à étudier le point P à ne pas dépasser, sous peine de franchir la limite. Et de tomber dans l’addiction soft, puis hard. « Prise de tête » de ces mêmes Autorités ou Missions lorsqu’elles reçoivent des directives floues du gouvernement, voire de la plus haute autorité. Et qu’il ne leur reste donc plus qu’à tâtonner, assimiler et interpréter au mieux les Jurisprudences, afin de régurgiter des simili-règles qui ne feront autorité qu’un temps. Avant d’être à nouveau déboutées par des instances administratives ou juridiques qui prévalent. Pour le quart d’heure.

Des régulateurs, des Autorités, des Missions  pluridisciplinaires qui doivent (devraient) impérativement s’entendre. Pour que notre microcosme possède une juste identité et une vraie fiscalité.  Le problème reste entier pour les joueurs : les missions et les commissions nommées ne font pas autorité en la matière. Elles ne trouvent leur autorité que par des jurisprudences aussi différentes sur le fond que sur la forme. Et la géographie… On connaissait la géopolitique, bienvenue à la géo-justice. Et s’il arrive, par miracle, que St Brieuc  tombe d’accord avec Colmar, Versailles pourra tout aussi bien contredire Marseille ou Bordeaux…

« Il faut de la modération en tout, y compris dans la modération ». J’ai la flemme d’aller chercher l’auteur de cette citation. L’Arjel et JF Vilotte aussi ont leurs limites. Je n’entends pas par là une plaisanterie douteuse sur les capacités intellectuelles du dirigeant. Plutôt les limites, les contraintes, que lui aussi doit subir de la part de ses « patrons ». JF Vilotte parti, (ou sur le quai), l’heure du bilan a sonné. Bilan positif pour l’équipe, mais sombre destin pour le poker en ligne. Les ITW et articles du très respecté journaliste Giovanni Angioni (photo ci-contre), basé aujourd’hui à Malta, ne dérogent pas à la règle. Vilotte a tout compris, mais il se retire. Comprendre : donc, il a été viré !

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« I am proud of the great work the ARJEL team » a dit JF Vilotte (photo ci-contre). Tiens, je ne savais pas qu’il y avait une Team Pro à l’Arjel… Bien au contraire, j’ai toujours entendu dire de la bouche de certains de ces hauts fonctionnaires ou magistrats, qu’ils étaient néophytes en la matière. Bon, peu importe, si Jeff est fier de son équipe, que demande le joueur ?

En fait, si on lit entre les lignes et si l’on extrapole un tout petit peu… le lecteur comprendra que JF Vilotte est fier du travail réalisé par son équipe, sa « team » et par lui même, compte tenu des moyens, des femmes et des hommes qu’on lui a assignés dans le cadre de cette toute petite entreprise qu’était l’Arjel. (NB. L’organigramme de direction comprend presque la moitié des effectifs globaux ! Lol). Je dis « qu’était l’Arjel » car avec un nouveau boss parachuté de « Hollandie », l’Arjel n’aura plus la même mission, les mêmes ordres, le même pouvoir qu’avant. Ce sera une cellule aux ordres d’un pouvoir qui ne considère pas notre passion comme telle, mais comme un revenu au bilan de la France. Et si JFV a presque tout compris, au terme de sa mission, il a surtout bien saisi qu’il ne serait jamais décideur en la matière et que les ouvertures dans le privé, ne manquant pas pour un homme de sa trempe, il était plus sage de prendre la tangente, comme certains le lui ont fermement demandé !

« Nous devons prêter attention à trois choses », a déclaré JF Vilotte, avant son départ «D’abord, qu’il y ait un nombre suffisant de jeux à jouer, alors que la réglementation actuelle ne permet pratiquement que le Texas Hold’em et le Omaha. Deuxièmement, nous pensons sérieusement à l’aspect des liquidités, (surtout si elles ne se rapportent qu’à un seul pays). Troisièmement , la fiscalité ». La boucle est bouclée. Trois aspects qui fâchent l’actuel gouvernement. D’ailleurs, depuis deux années, l’ensemble des propositions de JFV ont été rejetées par l’administration Ayrault. Et la Mildt, qui avait été créée dans un souci de prévention des risques et des addictions dans tous les domaines, s’est vue retirer définitivement la « mission poker ». Quand JFV parlait d’étendre l’offre des jeux, nul doute qu’il ne parlait pas de slot machines ou de baccarat on line !

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Si les raisons qui ont poussé JFV à démissionner ne sont pas encore tout à fait claires, ce qui l’est, en revanche, c’est qu’il a semblé souhaitable pour le gouvernement actuel, de le remplacer par quelqu’un de « unknowledgeable » (pour reprendre un terme de SAS Alex Dreyfus, difficilement traduisible), c’est à dire une personne incapable de comprendre et/ou d’avoir les connaissances suffisantes pour discerner les problèmes, donc suggérer des solutions adaptées. Une des grandes spécialités, apparemment, de notre actuel gouvernement, qui a rejeté une à une les proposition de l’Arjel depuis 2 ans. Allons-nous être écartés du marché européen par l’Espagne et l’Italie ? Ce serait un comble.

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Triste Europe à 2 vitesses… Je pense que notre gouvernement aussi, est limité. Pas de pot ! En revanche, je souhaite que cet article qui n’est pas, vous l’aurez compris, un article de fond, fera que cette réunion de janvier 2014 prévue « en catimini » à Deauville par MM  Benveniste et Ktorza, se déroulera bien et très prochainement à Paris… Comme prévu par Ktorza lui-même ? Car si ce n’était pas le cas pour raisons de Vegas, Monte Carlo, vacances, re- Végas ou circuit touristico-poker… on ne serait pas sorti de l’auberge ! Et encore une fois, nous n’aurions plus qu’à reprendre notre bâton de pèlerin ! Car les deux putchistes pré-cités sont certes connus de quelques milliers de personnes, mais le poker, c’est au moins un million de joueurs. Donc ils ne représentent qu’eux mêmes. Et leurs amis. Donc, ouvrons notre esprit et ratissons plus large.

– Avec les représentations et/ou délégations des Clubs, des joueurs, des rooms, petites, grosses et moyennes, La Ligue française de poker, Ranking Hero, le CDC, les blogueurs, des représentations régionales, des casinos et des cercles, des journalistes franco-européens de tous crins, des représentants du nouvel Arjel ou de l’ex équipe de JF Vilotte (Mme Foissier, le Directeur Blanchet…très ouverts), de la Mildt (M. Le colonel P. Pégeot), de la PJJ, du cabinet du Premier Ministre et de l’Intérieur et de l’agriculture, etc… Bref, ça se prépare sinon, ça fait FLOP. Et comme aux dernières infos, pour la future réunion ktorzesque parisienne, nul n’est prévenu, rien n’est organisé, PK fera un second FLOP. Personnellement, je n’y crois plus. Pas dans le projet, mais dans les hommes qui ont voulu s’arroger le droit de posséder notre jeu-passion. Qui appartient à tout le monde 😉

Pas à cause du poker et des lois non plus. A cause de ces hommes qui ne sont… que ce  qu’ils sont !

PS. Avec tout le respect dû à MM Ktorza et Benveniste, si vous ne vous appuyez pas sur des personnes disponibles et ouvertes, des organisateurs, des hommes possédant l’entregent, la diplomatie et le relationnel pour pénétrer les arcanes de ces allées et contre-allées du pouvoir, vous n’irez nulle part. Surtout sans de solides références sur votre carte de visite. Profitez donc de Deauville pour en reparler !  😉