« Le piston ne fonctionne qu’avec… les huiles »
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Oui, vous l’aurez compris, la presse poker, c’est pas le Pérou. Je profite de cette expression surannée pour rappeler le colloque de Lima, concernant corruption et agressions dans tous les milieux journalistiques. Les vrais ! Agressions et assassinats sont malheureusement de rigueur en réponse à des mots qui font mouche ! Le bilan est lourd. 200 agressions et 3 morts au Pérou, 6 assassinats au Mexique…L’Amérique du Sud est donc particulièrement touchée en 2012.
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Mais là, on s’éloigne de la presse poker.
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« Le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres »
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En lisant ces bilans qui ne cessent d’aggraver leur passif, on se dit qu’on est bien en France. La petite corruption dans notre micro-sphère poker se dénomme allégeance, mécénat ou cadeaux de bienvenue. Échanges de liens semi-amicaux ou mi-commerciaux… les enveloppes de dollars américains sont remplacées par des buy-in de quelques centaines d’euros. De la petite bière pour une presse ni pro dans un sens, ni professionnelle dans l’autre.
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« Les journalistes sont comme les enfants : ils posent de longues questions et se contentent de petites réponses »
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Pas de « Viva Zapata » dans notre France du poker. Seulement des messes basses et surtout des silences « bienveillants » de la plupart des journaleux-rédacteurs, très savants concernant les basses œuvres du poker, mais aphones ou muselés par peur d’effrayer « ceux que l’on nomme grands« , muets par peur de défrayer la chronique mais surtout ignares au fond, des tenants et aboutissants qu’ils dissimulent par incurie ou solidarité… Vous n’êtes pas nés de la dernière pluie et vous connaissez la chanson ; quand un commercial vous dit : « écoutez-moi, car je vais vous dire la stricte vérité », sauve qui peut… Pire que le commercial, le pseudo-associatif qui vous dit : « je fais tout gratuitement par passion et amour du poker », de 2 choses l’une, soit il est blindé de thunes et cela se saurait, soit il est con ET malveillant.
Mais là, on s’éloigne encore de la « presse poker »…
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« Le poker permet de tout oublier… Y compris que l’on n’a jamais eu les moyens d’y jouer »
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Quant à glisser dans des billets, articles ou émissions radio-poker, une once de culture, (un peu comme une mission sous couverture), je constate que ces aventuriers tentent d’exploiter les filons « divertissement poker » ou « poker plaisir » avec des références culturelles, dont je ne suis pas certain – pâle euphémisme – qu’ils les possédassent… On a beau sortir le poker de l’ombre et des arrière salles pour en faire un jeu de société honorable, je considère que chasser le naturel, tel qu’on on le fait depuis 3 ans, ne fera que le faire revenir au triple galop. Poussière tu étais, poussière tu redeviendras… Lorsque le feu des rampes s’éteindra, certains continueront de jouer dans le noir. Ce qui ne changera pas grand chose.
Là encore, on s’éloigne de la presse poker…
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« On appelle mauvaise foi, les convictions d’autrui que l’on ne partage pas »
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Je m’aperçois que je voulais brosser un paysage de la presse poker en France, pour prouver qu’elle était soit aux ordres, soit aux ordres… Zut, je me répète ! Bref j’ai tapé mes séniles babillages (tiens, j’ai réussi à placer un oxymore) sans même suggérer ou évoquer le nom d’un seul support poker ! Bon, je ne vais pas recommencer mon article à zéro ! Si je ne les ai pas cités, c’est peut être parce qu’ils ne présentent aucun intérêt, sauf pour leurs propriétaires et salariés ? Ce qui peut, parfois, revenir au même. Alors, oui, j’ai parlé de la presse poker sans en parler. Je suis un apprenti en matière de prétérition, mais j’apprends vite ! Aucun intérêt sur le fond donc, ni sur la forme, le contenant et le contenu. Les mêmes cours théoriques se contredisant 8 ou 10 mois plus tard. Les mêmes interviews de champions en herbe ou d’anciens millionnaires déchus. Les mêmes titrages pour décrocher les étoiles, lesquelles sont toujours un étage plus haut. Les mêmes pubs accrocheuses, certes, mais mal conçues et toujours border line ou hors la Loi si on fouille bien. Les mêmes résultats sur le dernier EPT ou WSOP. Les mêmes mandats d’arrêt internationaux délivrés à l’encontre des présidents de rooms ou de ces mêmes house organs (mais soigneusement occultés par cette même presse dite pro). Etc…
Oui les joueurs de poker sont fatigués.
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« Le requin est un animal cruel et mythique, qui ne se trouve plus guère que dans les basses eaux de la finance. Et du poker associatif. »
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« Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d’être seul comme un moineau sous la pluie…Fatigué d’avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi…Mais surtout je suis fatigué de voir les hommes se battre les uns contre les autres. »
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Carnet mondain : Brooke Charvet est ravie de redevenir bientôt Brooke Burke. Le blog du général restant désespérément muet quant aux naissances à venir, il semblerait néanmoins que la future nouvelle épouse du général Duke, (nom de code Burke), attende un 5° enfant. Félicitations.
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10 commentaires
Par Blacksuccube
le 3 juin 2013
il y a toujours des petites perles qu’il faut savoir chercher ou contourner. Mais ton panthéon est peuplé de vrais journalistes historiques dont le nombre n’excède pas le nombre de doigts de la main par année. Fantasmagorie dont nous avons fait une généralité! Et alors, quand on sait, on n’est pas déçu. non? le Post sort une affaire tout les quinze ans, et n’a d’ailleurs pas (plus?) d’imagination que de rajouter « gate » au nom principal.
Par Janluk
le 3 juin 2013
Je t’adore Cyrille, car ta position sociale ne reflète nullement ta pensée…Et ta pensée, inversement, ne saurait embrasser ce genre de discours mathématique, qui ne sert qu’à justifier des dommages collatéraux, que certains minimisent en disant : « oui, mais ce n’étaient pas de vrais grands reporters ou de vrais grands journalistes politologues »…
Je comprends ton discours à la « gate » et ces articles récurrents. Mais ce ne sont que des mots.
Quoique poker gate sonne pas mal…
Mon panthéon, comme tu dis, n’était que le prétexte à introduction, (dans les deux sens) comme tu l’as parfaitement compris.
En revanche, je ne te voyais pas commenter (du tout) en parlant de dommages collatéraux… Ou alors c’est un 5° personnage que je méconnais ?
Merci Bs3
Par Mattflush
le 3 juin 2013
JanLuk je te propose de nommer ton prochain billet » on s’offre des petites bières et des Buy in »
je trouve que la corruption est douce quand même quand on compare à ce qui se passe dans la presse pro depuis 30ans! déjà les gens en général se foutent un peu de ce qui se passent dans la presse pro et je pense que dans la presse poker encore plus! et je dirais même que c’est le Cadet de leur Clichy. lol !
c’est mon point de vue mais ton billet reste tout de même intéressant à lire.
Par Janluk
le 3 juin 2013
LOL…je retiens le titre !
et même si je pense comme toi, j’avais envie de l’écrire ! 🙂
Par Blacksuccube
le 3 juin 2013
niet, on s’est mal compris! j’avance simplement le fait que cette profession comporte, comme dans la litérature, des catégories différentes. Pour un Zola, on a plusieurs écrivains à tiroir. Par exemple, j’ai lu tout Arnaud et sa compagnie des glaces et D Gemmel et ses cycles, Glenn Cook et compagnie. A chaque fois, le même schéma, les mêmes caractéristique, ce qui ne veut pas dire que je ne les ai pas dévorés. Aux ordres? oui, Dumas l’était et pondait des épisodes payés d’avance.
Par Janluk
le 3 juin 2013
Merci je comprends mieux. Dis moi si je me trompe : Pour un Cyrille, on a donc plusieurs personnages à tiroirs : Black, Succube, Bs3 und so weiter ?
Je ne sais pas comment tu trouves le temps d’ingurgiter de telles masses de romans… au moins 100 « épisodes » ? Je comprends mieux néanmoins pourquoi la locomotive de ton talent dérape parfois sur de vastes étendues glacées. 🙂
Dumas était payé d’avance ? Je l’ignorais. Il était donc un précurseur des billets sponsorisés… lol
Bonne soir&e
Par brduke
le 4 juin 2013
Correctif : pas question de mariage.
Par Janluk
le 4 juin 2013
Vieux garçon !
Par Blacksuccube
le 4 juin 2013
Comment? je passe un temps fou dans les trains, les romans de « quai de gare » comble l’inactivité. Même si les nouvelles technologies ont entamé ce temps. Du talent? merci du compliment, mais ce n’est que l’un des passe temps du point 1. Ce qui explique des niveaux variables selon les thèmes 🙂
Par Janluk
le 4 juin 2013
Ah ? Je croyais Guy des Gares incontournable ?