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Il y aura un streaming. Les rédacteurs print et net se feront un plaisir, suivant qui tire leurs ficelles, de faire des comptes rendus non exhaustifs et partisans. Je répète que je ne suis partisan que de la vérité et à la solde de personne. C’est la raison pour laquelle je vais noter et résumer « grossièrement », à mon idée, ce faux débat.

Les animateurs du CPR ont des qualités. Ils n’ont pas interrompu Roger qui a un peu monopolisé le temps de parole. (A cet égard, comme ce n’était pas un réel débat, Roger a naturellement fait passer ses messages). Leur humour est loin d’être nul. Ils ne sont pas mauvais en radio. Pardon de ces litotes 😉

Maintenant, ils ont noté (de mémoire), Alex de façon généreuse et Roger de façon très sévère. Pourquoi ? Bien sûr, la raison principale (aller dans le sens de celui qui sponsorise le CP) compte énormément. Les raisons subsidiaires sont un peu plus subjectives. Nordine fut à la fin, une vanne « collatérale…

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Big Roger : à tout aîné l’honneur de démarrer. J’ai retrouvé en lui et son discours improvisé, toutes les qualités que l’on connait déjà du personnage. Spontanéité, gouaille, franchise et un tantinet trop bavard. Marseille, son accent chantant, son humour…

Alex Dreyfus : le cadet très policé, courtois, urbain à souhait, n’a jamais souhaité interrompre son aîné, alors qu’il aurait pu le faire…

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Big Roger : un homme de terrain, un homme de poker live, une passion pour laquelle il vit et qui le fait vivre au quotidien. C’est un pragmatique, ses exemples, métaphores et envolées lyriques sont empiriques à souhait.

Alex Dreyfus : c’est un homme de marketing, ses ambitions sont ailleurs que sur le terrain. Il s’en sort beaucoup mieux avec des courbes, des business plans ou des prévisionnels en main qu’en improvisation pure. Voilà toute la différence entre un homme de rooms, de sites et un homme de terrain.

Roger Hairabedian. Championnat de France de Judo 1977

Roger : c’est un vrai sportif, un authentique champion de judo. Il sait ce que sport, médaille et Marseillaise veulent dire. Il défend ses couleurs et celles de son pays, la France.

Alex : il souhaite sportifier le poker car cette reconnaissance ne pourra que l’aider dans son redéploiement mondial. Encore une fois, il n’a pas cru utile de s’appuyer sur un authentique détenteur de bracelets et un vrai sportif. Il a commis l’erreur de dénommer l’équipe française, Équipe de France.

Big Roger : il souhaite promouvoir tous les poker live du monde, toutes les variantes de poker existant, son petit paradis (la Mamounia) et cherche pour cela des solutions simples sans échéances à perte de vue. Il ne compte que sur lui-même et sa famille, comme toujours, et se méfie des flatteurs.

Alex Dreyfus : sa jeunesse, la somme relativement importante pour son âge de tous ses petits échecs et de tous ses vrais succès, fait de lui un précurseur (presque visionnaire, je l’ai déjà dit) pour le poker mondial sur le papier. On line comme en live. Il vise sans doute une Fédération reconnue au plan mondial, de sport mind. Il pourrait également se servir des courtisans et thuriféraires (qui ont déjà échoué au niveau français), pour le soutenir, encore qu’il s’en méfie à juste titre. Il les tient en laisse 😉

Roger : on ne peut lui en vouloir d’avoir monopolisé son temps de parole. Et puisque ce n’était pas un vrai débat, Alex a donc pu s’exprimer seul ensuite. Tout va bien. Et puis, la somme de toutes ses expériences fait qu’il a des milliers de choses à dire. Y compris que sa présence est indispensable dans une Équipe de France !

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Synthèse ? Roger est un homme de terrain, abordable et qui offre du poker-tourisme à prix attractif, pour le plus grand nombre possible de joueurs et de tous les horizons. Dans un lieu magique. Il n’est pas avare de conseils, d’anecdotes. Comme pour le Michelin. *** (Vaut le déplacement).

Alex, quant à lui, brosse à dessein une esquisse de business international. Il a des ambitions justifiées qui le placent ce jour en position de leader quasi-incontesté, d’une tentative de renouvellement du poker in the world.

ÉGALITÉ

Comment les deux animateurs ont-ils pu noter la prestation des deux hommes ? Je l’ignore. En tous cas, on m’a toujours appris qu’on ne pouvait additionner ou soustraire des oranges et des prunes. Chacun a défendu sa chapelle. Aussi bien l’un que l’autre. Égalité.