Poker en ligne. Du [.com] au Poker-Loterie

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Sortez vos ordis furtifs…

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Petit rappel avant les rentrées fiscales et poker.

Peu importent les dates : en presque 10 ans nous avons vu le monde du poker en général, imploser. Que ce soit dû à des éléments extérieurs (contrôles fiscaux), à des facteurs juridiques toujours aussi flous, voire à un renouvellement permanent de l’offre des acteurs et des animateurs du paysage poker. Par voie de conséquences. Sans parler de la clientèle, dénominateur commun aux 3 facteurs pré-citées. Nous noterons d’ailleurs l’évolution ultra rapide de cette clientèle, plus encore que les générations ayant pourtant elles-mêmes tendance à se raccourcir au fil des décennies.

1er temps. Hasard : d’abord dans la forme et le ciblage

Forme : montre demi-molle…

Nous avons vu arriver il y a quelques années, les premiers contrôles fiscaux de joueurs de poker, au travers de lois qui n’existaient pas encore. Mais que le contrôleur fiscal supputait en extrapolant ou en tâtonnant. (Même principe que pour les téléphones de voiture. Pendant des années les flics se sont appuyés sur un vieil article de loi disant que pour conduire, il fallait avoir ses deux mains libres pour maîtriser son véhicule. Les fonctionnaires ont donc sanctionné les usagers du téléphone mais pas ceux qui buvaient un Nestea* ou mangeaient un sandwich au volant). Ineptie ? Non, cible verrouillée.

* Groupe Nestlé, Vevey, Suisse.

Donc, contrôles pour le small world, remontant en général sur 4 années et celle en cours, soit jusqu’à 2005/8. Serait-il hasardeux voire imprudent de ma part de suggérer que le gouvernement aurait donné pour mission à ses services fiscaux puis à ses juges, de laisser se créer une jurisprudence de toutes pièces, en avançant en tâtonnant ? En ne donnant aucun cadre juridique ou fiscal précis et pour cause… Pour récupérer ce qu’il pensaient être une manne d’argent inespérée. Échec. Premier touché, Rémi Biéchel. Qui continue de se battre et qui a toute notre sympathie. Nous n’évoquerons pas d’autres noms, car certains contrôlés ne sont pas concernés par le poker à 100 %. Il serait donc très mauvais pour le poker de mélanger les genres : commercial, fraude fiscale avec les victimes du poker pur, appelées « Les joueurs à 250 % ». Quant aux cumulards, comme en politique, joueurs de poker, fraudeurs et tricheurs… alors là chapeau-bas les gars ! C’est de la haute voltige 😉 Surtout s’il y a non-lieu ! Bref, ces contrôles tombés aujourd’hui en désuétude, ouf, se doivent néanmoins d’être clôturés dans les règles.

Non, car c’est la vérité. Il fallait bannir le mot hasard. J’aurai l’occasion à nouveau, dès la semaine prochaine, de passer un bon moment avec le Sénateur-Maire Philippe Marini, Président de la commission des finances et Vice-Président de la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation. Ce, jusqu’en 2015. Il est aujourd’hui libre de ses paroles et je vous les rapporterai seconde semaine de septembre.

2ème temps. Plus de hasard : fond, méthode et calcul !

Parallèlement à cela, nous vivions les dernières belles années du poker. Quelques malins ont saisi l’opportunité de gratter quelques euros, en imaginant des méthodes, des calculs et de nouvelles approches du poker agressif. Ces bonimenteurs ont vendu leurs gris-gris pseudo-mathématiques jusqu’au bout.  Tout cela, et je cite M. Arplay par exemple, pour en faire un second métier. Archi-faux évidemment, on peut faire du poker un hobby, une passion, mais Monsieur tout-le-monde n’en fera jamais son second métier. Le poker n’équivaudra jamais à des heures supplémentaires, payées >33 ou 50%. Nul doute que ce M. Artplay a participé à la focalisation de Bercy sur les redressements et amendes fiscales de tous les Monsieur 250% de France et de Navarre, puisqu’il confortait Bercy, en proscrivant le hasard du poker jusqu’à vouloir en faire un second métier. Depuis, il a changé de continent et filé en Australie 😉

NB. J’ai lu l’EBook de ce Monsieur qui n’est pas mal fait du tout. Mais il ne s’agit que d’une méthode comme une autre. Qui, comme toutes les méthodes, retire au poker les ingrédients qui en font le charme : le risque, l’adrénaline, le 6ème sens, bref tout ce qui pourra vous rassurer dans le fait que vous êtes le meilleur du monde… de temps en temps. Lol.

Futur best seller de Artplay :

« Pariez sur les macropodidés : votre troisième métier  »

3ème temps. Élargir l’offre & réduire le temps.

Monsieur JF Villote avait souhaité, avant sont départ de l’ARJEL, l’élargissement de l’offre en terme d’offre et de variantes au poker. Je ne suis pas certain de la direction qu’il voulait précisément emprunter en prononçant le mot « élargir ». Il avait développé devant la Commission des Finances du Sénat (présidée précisément par le Sénateur Marini) et en présence de représentants de casinos (Joa) et de plates-formes on line, (PMU) ce projet et celui du partage des liquidités (Fr. Es. It. Po.). Les plates-formes ont, quant à elles, très vite compris et tranché. Bet à tout va & Paris tous azimuts !

Un champion du monde…très concerné 😉  

 C’est ainsi que les très sérieuses rooms de poker (comme Winamax), très préoccupées du devenir de leurs jeunes clients, ont décidé après multe tours de table de leurs actionnaires, de réduire leurs offres en terme de temps à passer sur le site. Dans un réel souci de confort physique et intellectuel pour leur jeune clientèle française, elles ont pensé que diminuer les temps de jeux à des pile ou face (coin flips) des Expresso (mini SNG turbo) ou des paris sportifs, donnerait à ces jeunes plus de temps libre. Pour se détendre en plein air, faire du sport ou élargir leurs plages horaires, simplement pour étudier d’avantage. Il est vrai que passer tous les soirs 8 heures sur des MTT pour gagner 30 ou 50 euros en terminant 15 ème sur 1200… donnerait plutôt envie d’étudier et de monter sa propre room. Merci à eux de songer à l’avenir des jeunes. Voici du vrai mécénat !

C H : R O : N O

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Et depuis, les offres principales des ex-rooms de poker pur sont presque toutes tournées vers les paris simples ou le poker-loterie du style Expresso, Spin & Go ou Twister… (Ne pas confondre avec Nespresso**). L’offre revient à offrir des jeux de hasard semi-purs, lesquels ne devraient normalement plus être dans le collimateur du Fisc. C’est la machine qui détermine les sommes à gagner ! Donc, pas de professionnalisme à imputer aux gagnants. Par ailleurs, comme nous le rappelle la FDJ, le hasard ne se maîtrise pas. Et le temps imparti pour jouer les différents modèles du genre, ne permet pas de mettre en place des tactiques ou stratégies « façon Arplay l’enchanteur ». Cousin éloigné par la cuisse gauche de l’enchanteur Merlin, père supposé et spirituel de bon notre roi Arthur de Bretagne.

** Groupe Nestlé, Vevey, Suisse.

Ceci n’est pas un Schtroumpf !

4 – Conclusion hâtive.

Le poker fut un jeu de hasard, puis plus du tout un jeu de hasard pur. Puis nous nous tournons à nouveau vers des modèles économiques « hasardeux » on line… Juste une réflexion qui me vient : il faut quand même que les clients soient bien accrocs pour résister à tous ces changements. Lesquels sont finalement risqués à terme, tant qu’une législation ne sera pas effective : en France bien sûr, mais aussi en Europe and why not in the world ? Poor lonesome small world.

5 – L’œuf ou la poule ?

On peut se demander aussi qui a incité l’autre à évoluer. Les rooms ou les joueurs ? Les clients jouent de plus en plus sur Ipad, Iphone, etc… Donc les parties sont plus brèves, moins confortables aussi. Les rooms sont-elles allées « marketer » les tendances du marché pour adapter leur offre par nécessité ou est-ce l’inverse ? Une chose est sûre, c’est que sur une table de 9 joueurs, je m’aperçois qu’il y a souvent près de 3 ou 4 joueurs sur mobile. J’espère que la tendance va cesser de croître sinon le poker pourrait bien devenir un passe temps aussi banal, sans réflexion, que les mots croisés ou les Sudoku.

Pour suivre mon idée ci-dessus, le contraire serait donc tout aussi possible. Pour rendre les clients encore plus « accrocs » et ouvrir des segments de marché sur des plages horaires dites de travail, (toutes les pauses), les rooms aussi auraient pu créer spécifiquement ces formules rapides à possibilité d’énormes gains. Ce qui génère déjà un flux de trafic non négligeable, on le disait plus haut. Plus de CA = plus de rake donc de marge brute. Finies les stratégies. Du hasard à environ 80%, façon turbo compressé. Par conséquent, de même que la FDJ a su s’adapter à l’environnement des brasseries en créant les Rapido puis les Amigo (qui sont des loteries hyper-turbo toutes les 3 minutes) le temps de siroter un café ou de siffler une bière, les rooms auraient fort bien pu « copier » ces formules en poker-loterie flash, pour égayer les pauses clopes, pipi ou que sais-je encore ? Donc toutes les salles d’attentes sont bonnes à prendre. Coiffeur, médecin, dentiste, autocar ou métro… Les files d’attente cinéma ou restaurant aussi. L’imagination des créatifs du poker a-t-elle devancé la technologie téléphonique ou cette dernière a-t-elle guidé les plates- formes dans leur évolution ? Là est un autre débat, sans réel intérêt.

Je ne suis pas accroc… Simplement un joueur.

Tu parles, Charles ! 😉